Nicolas Dupont-Aignan se rendra ce midi à la rencontre des personnels hospitaliers de l’hôpital de Villeneuve Saint Georges pour soutenir leurs revendications et proposer un plan d’urgence à la mesure des enjeux.
La manifestation des soignants hospitaliers ce jeudi 14 novembre 2019 rencontre un large soutien populaire car ce mouvement social réussit depuis mars à valoriser ses justes revendications tout en assurant la permanence de soins. Nos compatriotes veulent sauver le trésor national qu’est l’hôpital et reconnaitre enfin comme il se doit les « héros du quotidien » qui le font vivre.
La crise structurelle de l’hôpital public est le triste résultat de quatre dérives que les gouvernements successifs ont laissé s’aggraver jusqu’à mener notre système hospitalier au bord de l’écroulement. En réalité, il n’y a pas de pilote dans l’avion !
1. La dégradation organisée de la médecine de ville et la disparition des soins de proximité renvoient tous les patients abandonnés vers l’hôpital public.
2. Le coût insupportable de l’immigration incontrôlée et le tourisme médical. Dans un récent rapport, la députée Valérie Boyer a estimé la facture annuelle de l’immigration à 25 milliards d’euros, dont une grande partie est liée à la prise en charge des soins. Quant à la sénatrice Nathalie Goulet, elle a confirmé que la fraude à la Sécurité sociale est bel et bien de 15 milliards d’euros.
3. L’insécurité et les revendications islamistes contre la laïcité sont devenues un véritable cancer pour le service public faute de sanctuariser la sécurité des hôpitaux par des professionnels et de sanctionner lourdement les voyous.
4. Les hôpitaux n’ont jamais eu les moyens financiers et humains en lien avec leurs véritables responsabilités. La désorganisation des soins suite aux 35H n’a jamais été compensée. Les hôpitaux ne parviennent plus à recruter, entretenant un cycle infernal pour les personnels qui continuent à se battre pour le service public. Peut-on demander toujours plus aux personnels en leur donnant toujours moins ? Evidemment non.
Debout la France propose ainsi un plan d’urgence de 10 milliards d’euros pour sauver notre système de soins et l’hôpital public. Cette somme importante est un vrai choix politique de notre part car notre pays doit mettre les moyens pour que les personnels soignants puissent bien faire leur métier alors que notre population vieillit, que les nouvelles technologies sont plus coûteuses et que nous devons rouvrir des centres de soins en zone rurale.
Revaloriser les carrières des médecins, des infirmiers, aides-soignants et des personnels nécessite des moyens. De la même façon, il faudra favoriser l’installation des professionnels dans les zones rurales et les déserts médicaux par des primes si on veut enfin rétablir l’accès aux soins sur tout notre territoire.
Enfin, nous proposons que l’Etat reprenne la dette des hôpitaux pour que ces derniers investissent dans des dépenses utiles : ouverture de lits, recrutement, rémunération, nouvelles technologies, amélioration de la sécurité.
Ce véritable choix politique ne signifie pas augmenter les impôts et les charges des Français si nous faisons preuve d’un véritable courage politique pour mettre fin à 10 milliards d’euros de gaspillages :
– Supprimer le tourisme médical, l’immigration clandestine et les fraudes aux cartes vitales.
– S’attaquer aux rentes scandaleuses de l’industrie pharmaceutique qui impose sa loi et ses prix dans bien trop de domaines.
– Développer la prévention et l’amélioration de l’hygiène de vie pour éviter des pathologies et les traitements qui les accompagnent.
Le système de santé français et nos hôpitaux sont des véritables trésors nationaux et nos personnels soignants des héros du quotidien. Il est vital de soutenir leurs revendications et de proposer des solutions de bon sens pour défendre notre avenir et celui de nos enfants.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France
Député de l’Essonne
Véronique Rogez
Déléguée nationale à la santé