Nous devons protéger nos enfants contre un phénomène de masse : la production, la distribution et la consommation de la pornographie.
Depuis le début des années 2000 la pornographie s’est déplacée de la télévision vers les « chaines tubes » qui proposent des vidéos avec un accès gratuit et a fait que ce système est devenu extrêmement opaque et incontrôlé.
Les chiffres sont effrayants :
- Aujourd’hui 20 millions de français par mois visitent des sites pornographiques,
- Une recherche sur huit concerne de la pornographie
- 80% des mineurs ont déjà vu des contenus pornographiques,
- A 12 ans près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à de telles images
Le rapport publié par le Sénat en septembre 2022 demande que cette lutte contre contre les violences pornographiques soit imposée dans le débat public car aujourd’hui ce n’est pas un sujet dans la Société. Il faudrait :
1- Imposer la lutte contre les violences pornographiques :
Imposer aux sites pornographiques des messages d’avertissement, concernant des contenus violents, précisant qu’il s’agit d’acte sexuels non simulés, pouvant constituer des infractions criminelles,
Former les forces de l’ordre au recueil des plaintes.
Augmenter les effectifs et les moyens des enquêteurs et des magistrats
2- Faciliter les suppressions de contenus illicites et le droit à l’oubli :
Imposer aux plateformes des amendes face aux diffusions de contenus illicites, les obliger à satisfaire gratuitement le retrait des vidéos demandé par les personnes filmées (droit à l’oubli).
3 – Appliquer enfin la loi sur l’interdiction d’accès des mineurs et protéger la jeunesse :
Assermenter les agents de l’Arcom pour qu’ils puissent constater les infractions des sites pornographiques accessibles aux mineurs et prononcer des sanctions administratives aux montants dissuasifs.
Imposer l’affichage d’un écran noir tant que l’âge n’a pas été vérifié, système de double anonymat (CNIL, PERcN),
Activer le contrôle parental, informer et former les parents.
4- Éduquer
Aborder dans le cadre des séances d’éducation à la vie sexuelle et affective les sujets relatifs à la marchandisation des corps et à la pornographie.
Faire connaître, dans les établissements scolaires et sur les réseaux sociaux utilisés par les adolescents, les ressources pour répondre à leurs questions en la matière.
Debout la France par la voix de son Président, le député Nicolas Dupont Aignan conscient de la gravité de ce phénomène de société qui touche nos enfants, appuie les recommandations de ce rapport sachant qu’il n’y avait jamais eu auparavant de travail parlementaire sur le sujet de la pornographie.
Cécile Bayle de Jessé
Vice-Présidente de Debout la France
Déléguée nationale à l’épanouissement familial