Le 31 janvier 2020,
Le juge des référés du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a suspendu la circulaire de Christophe Castaner qui visait à manipuler les élections municipales au profit du gouvernement et à classer d’autorité Debout la France comme un parti « d’extrême droite » alors que les Français connaissent notre ADN gaulliste !
C’est une victoire de l’Etat de droit et du bon sens contre une manœuvre politicienne tellement scandaleuse qu’elle avait uni toute l’opposition contre elle.
Debout la France est très fier d’avoir défendu l’honneur du gaullisme et plus généralement, du droit de tous les citoyens à s’opposer au système et à Emmanuel Macron sans être qualifiés « d’extrême droite ».
Depuis François Mitterrand, un piège politico-médiatique intolérable vise à enfermer toute force politique alternative dans la catégorie « extrême droite ». Cette véritable propagande anti-démocratique a atteint des sommets de mauvaise foi depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qui ose désormais insulter tout mouvement citoyen comme les « Gilets Jaunes ».
Même les intellectuels contestataires d’En Marche (Eric Zemmour, Alain Finkielkraut, Emmanuel Todd, Michel Onfray et bien d’autres) sont accusés de « faire le jeu de l’extrême droite », un concept devenu vide de tout sens… Aucun représentant d’En Marche ne serait d’ailleurs capable de définir autrement cette rengaine que comme une pensée et des propositions différentes des leurs !
Certes, les Françaises et les Français n’ont jamais été dupes de ces mensonges grossiers envers DLF, parti gaulliste, républicain et humaniste. Néanmoins, ces diffamations permanentes salissent le débat démocratique alors que les vrais problèmes de notre pays sont mis sous le tapis. Comme aurait dit le tyran Staline « Si vous parlez avec un homme de droite, traitez-le de fasciste. Pendant qu’il se justifiera, il n’argumentera pas. »
La deuxième victoire importante est l’annulation des manipulations des résultats de la prochaine élection municipale par Christophe Castaner.
En effet, le ministre de l’Intérieur avait tenté de limiter l’attribution d’étiquette politique et le recensement des résultats électoraux aux communes de plus de 9000 habitants. Il excluait ainsi tous les territoires ruraux, 96% des communes de France et plus de la moitié des électeurs !
Pourquoi une telle manœuvre antidémocratique ? Tout simplement parce ces électeurs et ces territoires, premières victimes de la politique d’Emmanuel Macron, vont durement sanctionner ce pouvoir injuste ! A défaut de soigner les maux de la France, M. Castaner voulait casser les thermomètres.
DLF et de nombreux partis d’opposition ont dit NON à ces manipulations qui visaient à réduire au silence une majorité de Français et la quasi-totalité des territoires !
Le Conseil d’Etat a défendu l’Etat de droit. Merci et bravo !
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout La France
Député de l’Essonne