La colère des artisans, commerçants et patrons de PME est légitime. En refusant de répondre à leur désarroi et leurs attentes, le gouvernement socialiste ignore sciemment le principal gisement d'emplois qui pourrait revitaliser l'économie française.
Représentant 96% des entreprises, premier employeur de France, ce secteur est étouffé par une fiscalité qui ne leur permet pas d'embaucher quand elle menace la pérennité de l'entreprise elle-même. Avec des règles mieux ciblées, une majorité des 6 millions de TPE pourraient par exemple embaucher un premier ou un second salarié, une large part du problème du chômage serait traitée.
Par ailleurs, le Régime Social des Indépendants, le RSI, pose aujourd'hui de graves problèmes aux entrepreneurs français, tant au niveau de son calcul que de sa perception, qu’il faut résoudre d’urgence.
Enfin, le phénomène des travailleurs détachés, nouvel esclavagisme des temps modernes, mis en place par les règles de l'Union Européenne, fait peser une concurrence déloyale insupportable pour nos artisans.
Pour ces raisons, Debout la France soutient pleinement la manifestation du collectif "Sauvons nos entreprises" et du mouvement des Pendus qui a lieu aujourd’hui, notamment dans leur conflit actuel contre certains corps intermédiaires et institutions qui ne défendent plus l'intérêt général.
A cette occasion, Debout la France rappelle ses propositions concrètes et de bon sens pour redonner de l’oxygène à nos entreprises :
1.Remettre à plat le Régime Social des indépendants (R.S.I) qui par son coût et ses dysfonctionnements met en péril l’activité et la survie de milliers de petites entreprises.
2.Diviser par deux l’impôt sur les Sociétés portant sur les bénéfices réinvestis sur le sol français.
3.Exonérer de charges Sociales pendant 5 ans le recrutement en CDI d’un chômeur de longue durée.
4.Diminuer de 50% la taxe sur les véhicules de tourisme et de société
5.Rétablir à 5,5% la tva dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics.
6.Supprimer la directive sur les travailleurs détachés, au nombre de 600 000 en France pour mettre fin à leur concurrence déloyale. Les entreprises qui font appel à de la main d’œuvre provenant des pays de l’Union européenne devront payer leurs charges sociales dans notre pays.
7. Réduire la complexité administrative en supprimant les normes absurdes.
8.Préserver les commerces de proximité qui font vivre nos quartiers et nos territoires en donnant un coup d’arrêt à l’extension de la grande distribution. la désertification de nos campagnes, la déshumanisation de nos banlieues, et la destruction en 30 ans de toujours plus d’emplois (robotisation des caisses et des emplois) doit cesser.