Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) dont le rôle est de réguler les contenus diffusés à la radio et à la télévision, souhaite en faire de même avec Internet. Dans sa ligne de mire : les contenus individuels et non commerciaux (on s’en serait douté !) c’est-à-dire les vidéos mises en ligne par des particuliers sur les sites de partage. Raisons invoquées par le président du CSA : la protection de l’enfance mais aussi la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les appels à la haine et la violence. Des délits qui ne demandent nullement la régulation mais une sanction judiciaire puisqu’ils tombent sous le coup de la loi !
En réalité, le CSA souhaiterait se substituer à la justice en se dotant d’une capacité répressive, qui lui serait conférée par une loi. Le Conseil pourrait alors ordonner le retrait de contenus qu’il juge illicites, voire sanctionner les internautes en cas de récidive. Les millions d’internautes qui s’échangent des contenus vidéo, notamment à teneur politique, doivent-ils craindre une censure ? Internet est un formidable lieu d’expression qui a permis de contourner une certaine omerta des grands médias. Sans cette expression libre, beaucoup de sympathisants de DLR n’auraient jamais découvert notre message patriote et républicain. Nous serons donc particulièrement vigilants sur les intentions du CSA.