L’injonction faite par la Commission de Bruxelles à la France en vue de la privatisation de ses barrages et infrastructures hydrauliques témoigne, une fois encore, du mépris de l’Union Européenne pour les réalités francaises, des réalités qu’elle ne veut -ou ne peut- comprendre.
Elu de la deuxieme région française en matière de production hydraulique je tiens a rappeler que ce secteur représente plus de 13,6% de notre production électrique nationale. Cette réussite est le fruit d’une politique d’investissement et de développement importante financé par les contribuables français depuis plusieurs décennies.
Ce secteur est un gage d’indépendance énergétique pour notre territoire, tout en représentant aussi, avec ses 2250 installations, un fabuleux outil au service de l’aménagement de ce territoire en favorisant notamment la sécurité énergétique des zones rurales. La gestion de nos réserves hydrauliques est un enjeu majeur, tant au niveau énergétique que du point de vue environnemental, mais aussi économique, touristique, ainsi qu’en matière de prévention des crues et des inondations.
La déconstruction des grands services public de réseau au service de la valorisation, de l’aménagement et de la compétitivité de notre territoire relève de choix dogmatiques et burocratiques, gravement préjudiciables aux intérêts de notre pays et de ses teritoires.
Gaël NOFRI
Conseiller municipal et métropolitain de Nice
Délégué national de Debout La France en charge de l’aménagement du territoire.