Debout la République (DLR) a réuni ce samedi le Conseil national du parti. Ce Parlement de DLR, auquel assistaient plus de 200 membres, se réunissait pour la première fois depuis l'élection présidentielle. Sous la présidence de Nicolas Dupont-Aignan, il a fait le bilan des dernières élections législatives et présidentielles.
En quelques mois, le parti créé en 2008 est entré dans une nouvelle dimension :
– plus de 750 parrainages pour la candidature de Nicolas Dupont-Aignan
– près de 700 000 voix pour Nicolas Dupont-Aignan à la présidentielle
– 101 candidats au-dessus de 1% aux élections législatives : DLR est devenu un des 10 partis pouvant bénéficier d'un financement public
Ces succès pour un parti encore inconnu de la grande majorité des Français il y a 3 mois conforte la ligne politique de DLR. Le parti entend ainsi jouer un rôle central dans la recomposition politique qui se dessine. En 3 mois DLR a d'ailleurs triplé le nombre de nouvelles adhésions par rapport à la même période l'année dernière.
Fort de cette dynamique, Debout la République et Nicolas Dupont-Aignan lancent un appel à tous les patriotes et républicains à rejoindre le mouvement gaulliste.
Au moment où François Hollande vient de trahir à Bruxelles le peuple et ses promesses de campagne, il est temps de créer une force d'opposition raisonnable et porteuse d'un vrai changement. En effet François Hollande a trahi ses promesses de campagne car il a signé un accord en trompe-l’œil qui fait le jeu des marchés financiers et surtout dans lequel la croissance promise est inexistante (120 milliards d'euros investis alors que dans le même temps les nouveaux plans d'austérité se chiffrent à 140 milliards…). Plus grave encore, François Hollande a trahi le peuple car il enferme la France dans une impasse fédéraliste anti-démocratique à laquelle les Français sont clairement hostiles, comme l'a prouvé le référendum de 2005.
L'indigence du gouvernement socialiste ne doit pas pour autant excuser la droite de faire son aggiornamento. Les Français ont été trop patients avec l'UMP qui a trahi son électorat et fini par installer un socialiste à l'Elysée.
La guerre des chefs entre Fillon, Copé, Juppé et consorts démontre que l'UMP ne veut pas changer son corpus idéologique puisque tous ces candidats ont été comptables de l'échec de ces 10 dernières années. Ils ont tous participé à la soumission de la France aux marchés financiers, à Bruxelles et aux lobbys. Dès lors, il n'est pas étonnant que l'UMP soit extrêmement silencieux au lendemain de la signature d'un accord où François Hollande s'est mis dans leurs pas.
C'est pourquoi la ligne défendue par DLR depuis sa création, celle d'une France à nouveau maîtresse de son destin, est la seule capable de rassembler les Français.
Dès la rentrée de septembre, DLR lancera un grand mouvement pour aller à la rencontre des Français dans les villes et les campagnes et leur présenter le seul vrai changement possible.
Les membres du Conseil national de Debout la République