Il y a 5 ans, le 17 Mars 2020, commençait une expérience complètement inédite dans l’histoire de l’humanité où nos dirigeants et ceux de nombreux pays décidaient d’enfermer la population saine chez elle, pour éviter la transmission d’un virus qu’on nous disait très grave et qui justifiait donc une mesure d’exception.
Dans les épidémies que notre monde a connues, et qui avaient une létalité parfois bien plus élevée, ce sont les personnes malades qui étaient mises en quarantaine et subissaient le rejet du reste de la population.
Je ne reviendrai pas sur l’aberration acceptée de devoir se signer une attestation de sortie pour les besoins de son chien ! Puis ensuite de devoir se masquer pour se promener seul en forêt, de pratiquer la plage dynamique, de parquer les enfants dans des cercles avec impossibilité de jouer ensemble, de devoir emmener son enfant masqué chez une orthophoniste masquée, de boire un café assis et non debout ! Et la liste est longue de toutes ces contraintes ridicules qui pourtant ont été acceptées très facilement par les Français condamnés au silence, une fois que le confinement strict a été levé.
On peut s’interroger sur cet état de soumission totale dont nous avons été capables, provoqué par la peur et la menace mise à exécution d’amendes non négligeables. L’ensemble des forces de l’ordre ont ainsi réalisé pas moins de 21 millions de contrôles et verbalisé 1,1 million de personnes. La France est sur le podium de la répression.
On peut s’interroger sur le fait que le voisin obéissant était capable de dénoncer son voisin récalcitrant qui ne respectait pas ces injonctions idiotes et qui aurait peut-être même souhaité une récompense ?
On peut s’interroger sur l’inversion des valeurs qui s’est mise en place dans nos cerveaux et qui dirige encore maintenant les décideurs dans tous les domaines que ce soit depuis le Conseil de l’Ordre des Médecins qui reproche des manques de déontologie à des médecins qui ont soigné de façon expérimentale selon eux avec des médicaments sans aucun effet secondaire , alors qu’ils vaccinaient à tour de bras avec un produit expérimental dont ils ne savaient rien ! Et qu’il bafoue le secret médical en avouant connaitre le statut vaccinal des médecins qu’ils poursuivent.
Jusqu’à donner une valeur morale au Covid : « méchante petite fille qui ne veut pas faire son test PCR », récompense pécuniaire pour les adolescents qui s’injectent, gentils petits-enfants qui sauvent papy et mamy en s’injectant alors qu’on sait depuis le début que cela n’empêche pas la transmission.
On peut s’interroger sur l’efficacité même de ce confinement puisque les pays n’ayant pas confiné s’en tirent parfois mieux et ont moins sacrifié leur économie , leurs personnes âgées et surtout leur jeunesse .
On peut s’interroger sur tous les mensonges et ordres contradictoires proférés pendant cette période « de guerre » : « non, il n’y aura pas de pass pour aller au restaurant » « ce vaccin est sûr et efficace » l’ANSM ayant rassuré tout le monde en février 2025 sur ce sujet ; « se vacciner est un geste altruiste » etc
Mais tout cela, nous le savons. Pourtant aucun débat national ne semble s’interroger sur ce qui s’est joué , sur la question des atteintes aux libertés publiques, sur le rôle des médias chargées de propagande , réduisant à néant toute personne qui osait se poser une question , tout médecin qui constatait sur le terrain que la parole officielle était fausse : la parenthèse s’est refermée ?
Cela m’amène au concept développé par la philosophe Hannah Arendt en 1963 : la banalité du mal qui est définie par l’incapacité radicale à penser, qui conduit à pouvoir commettre n’importe quelle violence.
Cette période est marquée par une violence sans précédent, qui pourtant a été acceptée, par des mesures liberticides qui, avec la peur et des annonces contradictoires ont fait se soumettre sans grande difficulté le Français pourtant souvent contestataire.
On a tout accepté sans rien dire et transformé notre société en une société où nos valeurs de liberté, de fraternité et même d’égalité tendaient à être oubliées et leurs opposées devenaient même un devoir légal imposé par l’Etat.
Depuis ce confinement inaugural d’une transformation de notre société, je trouve que nous sommes dans la banalité du mensonge, et dans la banalité du déni.
Il fallait pousser les gens à cesser de penser ou à ne penser que de façon binaire : pro- ou anti– sans réflexion et pour cela il fallait un sentiment d’urgence pour se protéger soi et les autres. Tous (presque tous !) ont été pris au piège par esprit de troupeau, persuadés que l’Etat est là pour notre bien ou séduits par les loups déguisés en agneaux, ceux qui ont voulu nous faire peur pour nous conduire dans la direction que nous ne voulions pas suivre et nous sommes devenus respectueux de la Loi avec le sentiment de faire son devoir fièrement : Une connaissance , que j’ai « sauvée » d’une embolie pulmonaire déclarée quelques jours après sa 4 ème dose, alors que j’étais suspendue et qui a compris le lien avec l’injection , a fini par me dire : « En fait, la loi c’est la loi , vous auriez dû obéir et vous faire vacciner ! »
Le déni sur les effets secondaires des injections fait partie de cette banalité ; nous l’avons vécu le 13 Mars 2025 lors de la manifestation des victimes devant l’ANSM, où fauteuils roulants, béquilles, témoignages de maladies graves et de décès , n’ont pas ébranlé les personnels de cette agence qui étaient d’ailleurs priés ce jour là de rester en télétravail pour ne pas croiser les anti-vax ( tous vaccinés puisque victimes !! ) et n’ont pas eu une once d’empathie pour ne serait-ce que recevoir une délégation. L’ANSM a fait paraitre une note le 4 février 2025 prévenant que la surveillance serait allégée puisque ces produits ont montré leur efficacité et leur bonne tolérance. Déni et mensonge …
Cependant, certains ont écouté leur conscience morale et ne sont pas tombés dans cette banalité du mensonge et du déni, refusant de suivre ces règles et les autorités qui les validaient par la propagande et la peur.
Nicolas Dupont-Aignan fait partie de ces rares politiques qui, dès le début, se sont opposés et ont gardé un esprit critique et une vigilance éclairée. Ils l’ont payé cher.
De même, les soignants et assimilés, les pompiers, et beaucoup d’autres suspendus, ou condamnés par leurs Ordres, sont le symbole de cette résistance. Seul ce refus inaugural permet de préserver son intégrité morale et psychologique en même temps que sa liberté.
En effet, reconnaitre après coup que ce qui a été fait auparavant est critiquable (comme certains journalistes ont eu le courage de le faire récemment) est très difficile car continuer à obéir aux ordres permet de croire au bien fondé des conduites antérieures. C’est pour cela sans doute que beaucoup de patients en consultation nous révèlent ne plus être dupes mais ne vont pas plus loin …
Ce premier confinement strict aura duré du 17 Mars au 11 Mai 2020 mais soyons vigilants car les conséquences sur notre société sont toujours là et des médecins se font encore interdire d’exercer 5 ans après, ce qui est très inquiétant.