La troisième grande conférence sociale du quinquennat, qui se tient ces lundi et mardi, s’annonce comme les précédentes : les mêmes remèdes pour les mêmes conséquences.
En menant une politique d’austérité, le gouvernement multiplie des saignées qui épuisent le malade au lieu de le guérir et s’étonne après de l’augmentation du chômage.
Ces Diafoirus des temps modernes vont finir par tuer leur patient, cassant la croissance en France. Le malade s'affaiblit mais les saignées continuent !
Le gouvernement mène notre pays droit dans le mur en accélérant une politique d’austérité qui aggrave le marasme économique et l’état des comptes publics.
Tant qu’il ne s’attaque pas aux causes réelles des problèmes de nos entreprises, en instaurant un protectionnisme ciblé et en baissant massivement les charges des PME, notre pays ne retrouvera pas le chemin de la croissance.
Il faut également mettre fin à l’euro surévalué qui assassine notre industrie, bloque nos exportations et divise les pays de la zone euro dont les intérêts deviennent de plus en plus divergents.
Une des solutions immédiates et concrètes que je préconise est la division par deux de l’impôt sur les sociétés (IS) des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices en France, afin de créer un écosystème favorable à la relocalisation d’un million d’emplois en France.
Certains pays, comme les Etats-Unis, ont réussi à relocaliser une partie de leur industrie. Avec de la volonté politique, la France peut réussir dans la mondialisation.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République