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L’hôpital public souffre plus que jamais.
Alors qu’ils subissaient déjà les tensions du système hospitalier, alors qu’ils étaient les rares sur le front à lutter contre la maladie pendant que la France était à l’arrêt, alors qu’ils étaient applaudis pour leur courage et leur dévouement, les soignants non-vaccinés ont été, du jour au lendemain, discriminés et exclus.
Puisque l’on sait que la vaccination n’empêche pas la transmission du virus, comment comprendre que le Gouvernement ait parfois rappelé des soignants positifs mais vaccinés, plutôt que de faire appel à des personnels non-vaccinés mais négatifs et qui étaient prêt à réaliser des tests si nécessaire ?
Souvent dans des conditions de grandes précarités, souvent moralement fragilisés, les soignants exclus ne demandent qu’à retrouver leur poste.
A l’approche de l’été, nous savons que l’hôpital public connaîtra des tensions plus importantes, à cause de l’afflux de touristes. Nombreux sont ceux qui ont dû connaître des déprogrammations ces derniers mois…
Comment comprendre, dès lors, que le Gouvernement s’obstine à exclure, au bas mot,15 000 soignants de notre système de santé ?
Il est indispensable de les réintégrer, non-seulement par respect et par reconnaissance de leur métier, mais aussi pour assurer le bon fonctionnement des services de soins en France.
Tel est le sens de la proposition de loi que j’ai déposée sur le bureau de l’Assemblée Nationale jeudi 30 juin 2022.
Nicolas DUPONT-AIGNAN
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
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