On ne cesse de nous répéter qu’Uber et ses équivalents annoncent un avenir radieux, sans les contraintes du droit du travail ou du droit fiscal : le renard est libre dans le poulailler libre. Une enquête vient de révéler qu’Uber allait encore plus loin dans la « libération des énergies » en facilitant et en couvrant la pire sauvagerie envers les femmes.
5 981 agressions sexuelles dont de nombreux viols ont été signalées au cours des deux dernières années et aux Etats-Unis seulement. Si l’on ajoute les agressions non signalées et celles commises dans les autres pays, les chiffres sont effrayants.
La suppression du droit du travail par Uber prive en plus les victimes de pratiquement toute indemnisation car la société américaine prétend que les chauffeurs ne sont pas ses salariés et donc qu’elle n’est pas responsable.
Et Uber ajoute la complicité à l’ignominie en détruisant les preuves des courses pour protéger ses chauffeurs et étouffer les plaintes des victimes.
Le comportement d’Uber est d’autant plus condamnable que l’immense majorité de ses chauffeurs, irréprochables, subit l’association avec quelques délinquants à cause de la passivité de l’entreprise.
Au vu de la gravité des faits, Debout la France demande au Gouvernement de lancer une enquête au sujet des agressions subies par les clientes d’Uber.
Cécile Bayle de Jessé
Vice-Présidente de Debout La France
Déléguée nationale à l’épanouissement familial