Deux décisions ahurissantes d’institutions internationales viennent d’être prises, qui encouragent de fait la progression de l’islamisme en France, insultent les droits des femmes et remettent en cause notre modèle de laïcité.
La première émane du Comité des droits de l’Homme de l’ONU, une commission qui ose accueillir les dictatures comme l’Arabie saoudite en son sein… Cette dernière considère que la loi française interdisant la burqa dans l’espace public est contraire au Pacte international pour les droits civils et politiques de 1966 ! C’est ce même comité qui avait décidé à l’été dernier qu’une employée de la crèche Baby Loup avait été injustement licenciée pour port du voile sur son lieu de travail. Ledit comité invite la France à changer sa législation.
Si les décisions de ces « experts », si complaisants envers l’islamisme conquérant, n’ont aucune valeur contraignante pour la France, elles pourraient hélas donner des arguments fallacieux aux associations communautaristes et élus clientélistes auprès des juges de la Cour de cassation pour opérer un changement de jurisprudence ou de législation.
La deuxième décision menaçante pour notre laïcité et notre liberté est la reconnaissance du délit de blasphème par la Cour européenne des droits de l’Homme. La CEDH a pris une décision scandaleuse en considérant qu’une Autrichienne avait été justement condamnée par la justice de son pays pour avoir « blasphémé » le prophète Mahomet. Sans juger du fond de sa déclaration, tout citoyen doit avoir le droit de porte le jugement qu’il souhaite sur toute religion ! La CEDH a reconnu sans complexe d’un délit de blasphème qui aurait justifié la condamnation des caricatures de Charlie Hebdo ! La même CEDH avait pourtant condamné la décision pénale des tribunaux russes dans l’affaire des Pussy Riot qui avaient simulé un avortement dans le chœur d’une cathédrale de Moscou. Deux poids, deux mesures, selon la religion en cause !
Il est temps de remettre à leur place ces institutions et juridictions internationales. Les valeurs et les principes de la France doivent s’imposer devant toue ingérence et tout lobby. Notre République n’a pas de leçon à recevoir d’institutions corrompues et illégitimes. La France doit défendre en toute souveraineté son modèle démocratique de laïcité et d’assimilation et notamment contester toute force contraignante aux décisions de la CEDH. C’est ce que prévoit Debout la France dans son Programme européen.
Nadejda Rémy-Silanina
Déléguée nationale à l’Assimilation républicaine