Le chômage a encore augmenté ce mois-ci de 0,4% pour les chômeurs de catégorie A. Notre pays compte désormais 3 494 400 chômeurs fin février avec 12 800 inscrits de plus. Mais si on comptabilise le chiffre total des demandeurs d’emploi catégories A, B et C, nous avons un nombre de 5 262 500 chômeurs en Métropole et 5 564 000 Dom compris.
Un nouveau score historique est battu, comme il l’est depuis 3 ans quasiment systématiquement chaque mois. Et il faut savoir que ceux qui sont licenciés pour motif économique et qui bénéficient d’un régime spécial d’indemnisation (CSP) ne sont même pas comptabilisés dans ces chiffres…
La plus forte progression concerne les plus de 50 ans et les chômeurs de longue durée, marqueur important de l’appauvrissement réel du pays, a bondi de 133,9 % depuis juin 2008.
Le gouvernement nous raconte qu’il attend régulièrement une baisse du chômage, comptant tout simplement sur la reprise mondiale, espérant que la France n’aura que quelques miettes du grand marché mondialisé, par simple effet collatéral de la meilleure santé des autres pays du monde.
Or, il est illusoire d’attendre un retournement du marché tant que nos entreprises n’auront pas un espoir de développement et de croissance et qu’elles ne seront pas protégées contre la concurrence déloyale qui est mise en place par Bruxelles avec la complicité de nos dirigeants gouvernementaux.
Il est donc urgent de remettre en cause la directive « travailleur détachés » qui autorise les sociétés roumaines, polonaises ou même espagnoles à faire travailler leurs intérimaires sur notre territoire tout en payant les charges sociales dans leurs pays d’origine. La fameuse loi Macron n’a nullement remis en cause cette absurdité qui tue nos emplois et coûte cher à notre sécurité sociale, elle n’a que prévu de sanctionner les abus de cette « liberté de détachement ».
Accepter comme une fatalité ce nombre croissant de chômeurs est une méconnaissance de la réalité et des souffrances qui sont engendrées par la perte d’un emploi dans une famille. A moins que ce ne soit un simple mépris de la part d’une oligarchie qui est coupée de la réalité de notre pays et qui ne voit plus, ou refuse de voir la détresse humaine causée par la politique menée tant par Nicolas Sarkozy que par François Hollande.
Les Français, qui subissent la hausse des impôts, la baisse des aides sociales, vivent désormais dans la peur de perdre leur emploi. Il est urgent de mettre fin à cette directive inique qui a tué des centaines de milliers d’emploi en France et qui continue ses ravages dans l’indifférence de nos gouvernants et « intellectuels ».