Après que le président de la République, François Hollande, a confirmé à plusieurs reprises que « son bébé », le crédit d’Impôts compétitivité, serait accessible à toutes les entreprises sans exception, et sans contrepartie hormis l’indication faite de l’emploi de ces crédits…
Après que le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, a indiqué que vraisemblablement la banque publique d’investissement en instance de création, serait le guichet unique vers lequel les entreprises seront invitées à venir massivement mettre en place leurs créances sur l’Etat dés 2013, pour accélérer le processus d’accompagnement…
Voici que le premier ministre Jean-Marc Ayrault nous annonce qu’au delà du texte présenté dans le projet de loi de finances rectificatif 2012 instaurant le crédit d’impôts compétitivité, un deuxième texte en février ou mars viendrait en préciser les contreparties demandées !
Gageons qu’il n’y aura pas d’encombrement au guichet en question de la part des chefs d’entreprises à qui l’on demande de signer un chèque en blanc.
Il est grand temps que la gauche dans son ensemble et notamment Jean-Luc Mélenchon qui traite les employeurs de « bons à rien » de se pencher sur les réalités du monde de l’entreprise et de permettre à celles-ci de disposer d’une assiette fiscale réglementaire stable « irrévocable et inconditionnelle » c'est-à-dire ayant les mêmes prérogatives que celles accordées au fameux Mécanisme Européen de stabilité par les députés UMP et PS. Ce n’est pas à la finance internationale d’être protégées par des dispositifs durables mais bien l’esprit d’entreprise et l’innovation quotidienne des PMI-PME et des ETI !