En mai 2010, la Grèce est étouffée par le poids de sa dette et se trouve contrainte d’appeler à l’aide les autres pays européens.
Alors que l’ensemble de la classe politique française communie dans l’espoir vain de redresser la Grèce, Nicolas Dupont-Aignan est le seul à avoir compris que les 16 milliards – puis 30 milliards d’euros- déversés par les contribuables français dans les plans d’aide aux banques en Grèce finiraient dans un puits sans fond.
Le gouvernement Fillon décidait dans le même temps de supprimer des postes d’enseignants ou de policiers pour un plan et qui n’aidera en rien le peuple grec !
Au contraire de ceux qui, la main sur le cœur, parlent de solidarité européenne pour mieux soumettre le peuple grec à la rigueur, Nicolas Dupont-Aignan fut alors le seul homme politique français à se rendre auprès des manifestants de la place Syntagma pour leur exprimer son soutien
Depuis deux ans que la troïka BCE-UE-FMI enfermée dans ses certitudes ne cesse d'exiger des sacrifices de la population, la récession atteint 15% et la dette continue d'exploser, passant d'environ 142% à 158% du PIB en un an ! Et les dirigeants européens n’ont plus d’autre idée que de mettre sous tutelle ce pays, berceau de la démocratie, ajoutant l’humiliation à la ruine.
Comment s’étonner dès lors que ce peuple se révolte ? Aujourd’hui, comme Nicolas Dupont-Aignan l’avait déjà expliqué en 2010, la meilleure solution pour la Grèce est encore la sortie ordonnée de l’euro. Seule une monnaie adaptée à son économie permettra de relancer sa croissance et sortir de la récession cumulative qui la frappe. Tous les économistes sérieux le savent.