« Le 27 octobre prochain, la Commission européenne portera un coup fatal à notre agriculture et à notre mode vie par la ratification du CETA, l’accord économique et commercial global entre l’UE et le Canada. »
Voici ce que nous écrivions le 15 octobre dernier. Nous avions bien noté l’acte de résistance du parlement wallon qui s’était opposé à la signature par le Royaume de Belgique du CETA mais nous craignions que son ministre président, M. Paul Magnette, ne finisse par céder aux pressions.
Heureuse surprise, il n’en est rien. Cet homme semble d’une autre trempe que les cohortes de dirigeants agenouillés depuis trop d’années devant les tables de la Loi dictées par la pensée unique . Agoni d’injures par la presse belge, assailli d’appels par les dirigeants de la commission européenne, soupçonné de jouer sur les peurs par les vestales du libre-échange, M. Magnette persiste et signe : il ne ratifiera pas le CETA et ne sacrifiera pas l’intérêt général sur l’autel de la concurrence déloyale, du règne de l’argent et de la dérégulation sauvage.
Je le soutiens totalement dans le courageux bras de fer engagé avec les autorités européennes, le gouvernement canadien et certains gouvernements européens concernant la ratification du CETA ratification d’autant plus insupportable qu’elle s’oppose à la volonté populaire à laquelle doivent obéir les gouvernants. Jamais le peuple souverain, de ce côté ou de l’autre de l’Atlantique, n’a validé ces traités scélérats, négociés dans son dos dans l’opacité la plus totale.
Tenez bon M. Magnette. L’Europe vous regarde.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle