Ce vendredi 1er juillet, entrent en effet en vigueur à Paris les restrictions de circulation pour les véhicules immatriculés avant le 1er juillet 1997, qui ne pourront désormais plus circuler à Paris les jours de semaine entre 8h et 22h.
La Maire de Paris prétend avoir développé les alternatives à ces véhicules : “autolib”, “vélib”, “aides” pour les commerçants, mais celles-ci ne concernent que les habitants de la capitale.
Les premières victimes de cette mesure seront les habitants de petite et grande couronne qui n’ont pas d’autres moyens que de se déplacer en voiture pour aller travailler.
Ces habitants des campagnes ou des zones les plus reculées d’Ile-de-France seront ainsi interdits de circulation dans Paris : les moins aisés seront toujours les premiers pénalisés.
Comment ne pas comprendre qu’en période de crise, il leur est difficile de se rééquiper facilement et que la moyenne d’âge du parc automobile français est de plus en plus élevée ?
Comme l’a très bien dit l’association 40 millions d’automobilistes, cette mesure est une véritable “ségrégation par l’argent”, au détriment des plus pauvres.
Pour Debout la France l’enjeu est de permettre une véritable politique de renouvellement du parc automobile vieillissant (diesel et essence) en soutenant les classes moyennes et les familles les plus modestes, non pas en leur imposant de prendre des RER bondés ou des métros surchargés, mais en leur proposant un bonus fiscal conséquent.
Cessons cette politique anti-automobiliste absurde !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle