Beaucoup d’entre vous, comme je l’ai été cet été 2018, se sont rendus à des festivals de musique sur la période riche de juin à septembre, organisations qui brassent des budgets colossaux, des cachets énormes et des millions de spectateurs en France. Si ces événements se voudraient bons enfants, festifs, universels, ils drainent quasi-systématiquement, et de façon installée, leurs cortèges d’habitudes et de propagande massive et à ciel ouvert :
– Publicité effrénée des ONG sur leur sujet phare des migrants avec vidéos, interventions des artistes et stands de propagande. C’est le cas pour SOS MEDITERRANEE, association affréteuse de l’Aquarius, mise en avant au tout récent festival “Rock en Seine”.
– Appel à huer ou à insulter certains partis politiques (un groupe à la Fête du Bruit de St-Nolff notamment) alors que les festivaliers sont issus de tous les courants et sensibilités et ce, autour d’un intérêt commun : la musique.
– Promotion d’interdits en France comme celui du cannabis (Damian Marley, introduction au morceau “medication”, au Main Square puis au Big Reggae Festival du Golfe-Juan ainsi qu’à St-Nolff) avec, entre autres, des louanges quant à la consommation et des “bienfaits” de cette drogue pendant que … librement et fièrement … des centaines de festivaliers allument et arborent leurs joints dans la fosse bondée au milieu des familles, d’enfants, qui n’ont rien demandé et restent muets dans la multitude … La fouille à l’entrée de ces festivals ne se focalise que sur les armes et l’alcool.
Ce constat nous conduit à énoncer que DEBOUT LA FRANCE rappelle son opposition à la légalisation du cannabis même pour raison thérapeutique, cet argument étant utilisé à tort pour adoucir encore plus le peu de répression non conforme à la loi et la permissivité installée, et devant être appliqué par les forces de l’ordre, vis-à-vis des fournisseurs et revendeurs dans tous nos quartiers.
Rappelons que tout cela se fait en participation de nos entreprises publiques et partenariats ou sponsoring de nos grandes sociétés semi-privées, énergétiques et autres, pour assurer leur image d’éco-responsabilité (Festival “We Love Green” à Paris par exemple). A leur “insu” ou dans la mouvance dominante, les budgets de communication de ces grands groupes sont ainsi avalés par ces mouvements “mainstream” pas si souvent anodins et politiquement indépendants que cela.
Des événements médiatiques et autres démonstrations culturelles ne doivent pas être accaparés par des courants pas si majoritaires que cela dans les faits, faisant plaisir aux bobos ou post soixante-huitards en perpétuelle recherche de limites des interdits … qu’ils cherchent à transmettre aux nouvelles générations pas tant que cela dans le même “trip” d’ailleurs. La patience de beaucoup de nos concitoyens à ses limites : devons-nous serrer les dents devant de telles manifestations, faire semblant à contre-cœur dans la peur d’être insulté par les bien-pensants, nous taire devant un soi-disant consensus unique et autocrate ?
DEBOUT LA FRANCE constate bien que la société se fractionne et se partitionne à tous les étages : nous nous joignons donc aux efforts nécessaires de vigilance qui doivent être faits par tous les courants pour ne pas scléroser notre quotidien. Le microcosme parisien, dans la mouvance de la Mairie de Paris, en est un exemple omniprésent et frappant. L’état et nos concitoyens veulent le respect de leur croyance et valeurs avec une quiétude, entre autres, dans le cas traité ici, celui d’événements à partager par tous pour fuir, justement, le quotidien et passer un bon moment ensemble.
Lionel Mazurié
Délégué National au Numérique