Un an après la catastrophe de Brétigny, les conclusions des rapports commandés par les juges en charge de l'instruction sont particulièrement inquiétantes pour la SNCF et ses procédures de maintenance.
Les experts désignés par la justice ont rendu des conclusions très claires, relevant "une centaine de défauts", "visibles" et "critiques", sur l'aiguillage mis en cause.La cause principale de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge résulte d'un "déficit dans la qualité de la maintenance" de cette partie du réseau, a déclaré aujourd'hui le procureur de la République d'Evry.
Ces révélations traduisent une gestion calamiteuse du réseau ferroviaire français. Ils témoignent d’une politique de privatisation de la SNCF qui accorde toujours moins de moyens à la qualité du service, entraînant toujours plus de mécontentement des usagers et pouvant potentiellement entraîner de graves catastrophes.
En tant que Député-Maire de l'Essonne, j’ai depuis longtemps alerté sur la nécessité de développer une vraie politique d’investissement dans l’amélioration du réseau de trains franciliens mais aussi dans celui des grandes lignes nationales.
Il faut mettre fin à la privatisation croissante du secteur ferroviaire français, enclenchée par Bruxelles. L’Etat doit reprendre le contrôle et investir massivement dans le secteur ferroviaire pour mettre en place cette nouvelle politique.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République