Hier, des habitants de Marseille ont fait fuir des Roms et brûler les restes de leur campement. L'exaspération et la colère des habitants de ce quartier de Marseille est compréhensible. Depuis trop longtemps ils se plaignaient des agissements de ces Roms sans que les services de l’État ne fassent rien.
Moi-même député de banlieue, les habitants de ma circonscription subissent depuis quelques semaines une cohabitation difficile avec un camp de Roms. La tension est immense, et je ne saurais pas étonné que certains en arrivent à la même extrémité. L'événement de Marseille est sans doute les prémices de la France de demain où les citoyens seront forcés de se faire justice eux-mêmes.
Le manque d'autorité de la puissance publique finit par dresser les gens les uns contre les autres. Et on finit par en arriver à des situations dramatiques comme celle d'hier. Quand l’État démissionne et ne fait plus respecter la loi, les citoyens se font justice eux-mêmes.
Il est urgent de redonner à la police des moyens, d'abandonner l'idéologie laxiste et de victimisation des délinquants de notre Justice, mais surtout de contrôler nos frontières. En effet à quoi bon démanteler un camp et expulser des Roms, s'ils peuvent repasser la frontière le lendemain ?
Arrêtons les procès en sorcellerie ! Les Français ne sont ni racistes ni extrémistes. Ils demandent simplement à vivre en sécurité. Ils veulent juste que la loi républicaine s'applique. Rien de plus, rien de moins.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République