Nicolas Sarkozy se déplace aujourd’hui à Calais tandis que François Hollande s’y rendra dans quelques jours.
L’ancien Chef de l’Etat et l’actuel Président de la République sont pourtant tous deux co-responsables du chaos qui règne à Calais, par leur lâcheté et leur impuissance. Ils n’ont tout simplement pas osé faire respecter le droit sur notre territoire.
Nicolas Sarkozy, car il a accepté Schengen et n’est toujours pas clair dans sa volonté de rétablir définitivement, comme je le demande, les frontières nationales. François Hollande, car son laxisme et son angélisme dépassent l’entendement.
Cela fait déjà longtemps que je demande à l’Etat de prendre ses responsabilités face à cette jungle.
En matière d’immigration, le constat est accablant : les forces de police sont confrontées à une explosion des flux migratoires.
C’est un chaos social, sécuritaire, sanitaire, mais aussi économique pour tout une région.
Les causes principales de cette situation sont connues : l’absence de contrôles effectifs de nos frontières et la non-application du droit.
Les contrôles sporadiques aux frontières instaurés par le gouvernement sont largement insuffisants.
Par ailleurs, l’Etat doit faire appliquer le droit et expulser tous les clandestins qui ne relèvent pas du droit d’asile et ceux qui en ont été déboutés.
Selon la Cour des Comptes, plus de 96 % des personnes déboutées resteraient en France. Au moins 300 000 de ces clandestins continueraient ainsi à vivre en France. C’est inadmissible.
Debout la France propose trois mesures simples :
- Rétablir d’urgence le contrôle à tous les postes-frontières et expulser tous les clandestins ne relevant pas du statut de réfugié ;
- Expulser automatiquement tous les clandestins déboutés du droit d’asile. Pour ceux n’ayant pas fait de demande d’asile dès leur arrivée en France, ce droit d’asile ne pourra plus s’appliquer ;
- Rendre impossible pour un clandestin débouté du droit d’asile d’être régularisé par la suite.
Au-delà du court terme, seule une inversion de notre politique internationale permettrait aux pays développés de mettre en œuvre de concert avec l’ONU un plan d’aide aux pays qui sont à l’origine de ces mouvements migratoires. Il est ainsi vital que les Etats européens notamment lancent un véritable “Plan Marshall” pour le développement de l’Afrique.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle