François Hollande se rend aujourd’hui à Calais constater les dégâts de sa politique migratoire lâche.
Quand M. Hollande promet que la France ne sera pas un pays “de campements”, il ment aux Français qui ont très bien compris la finalité de cette politique de répartition sur tout le territoire.
Vouloir répartir les migrants sans bloquer leur arrivée en France et à Calais est irresponsable.
François Hollande ressemble à un plombier qui refuse de boucher la fuite d’eau et multiplie les bassines au sein de toutes les pièces de la maison !
Ce sont de véritables mini-Calais qui vont se multiplier sur le territoire national. En l’acceptant, le gouvernement est en train de créer un gigantesque appel d’air. Les migrants savent désormais avec certitude qu’ils seront accueillis en Europe.
Cette situation provoque un chaos humanitaire, économique, social et sécuritaire qui rend la situation ingérable au mépris de la volonté de nos concitoyens. Ce ne sont pas à nos élus locaux, à nos communes rurales, à nos concitoyens, de subir la faiblesse et la lâcheté de nos dirigeants.
La France n’est pas actuellement en mesure de faire face dans des conditions décentes à un afflux de « réfugiés » alors qu’elle est incapable de loger, d’employer et d’assimiler ceux qui se trouvent déjà sur son sol.
Dès 1998, en refusant de ratifier le traité d’Amsterdam et en démissionnant de mes fonctions dirigeantes au RPR, j’avais alerté sur les dangers de la remise en cause de nos frontières nationales.
Je m’étais également opposé en 2005 à la Constitution européenne qui sacralisait l’absence de frontières nationales en Europe.
L’angélisme de ceux qui, au Parti Socialiste comme aux Républicains, ont permis l’adoption de ces traités européens, est la principale cause du chaos actuel.
Je propose trois mesures simples et concrètes pour endiguer ce phénomène.
- Rétablir d’urgence le contrôle à tous les postes-frontières et expulser tous les clandestins ne relevant pas du statut de réfugié ;
- Expulser automatiquement tous les clandestins déboutés du droit d’asile. Pour ceux n’ayant pas fait de demande d’asile dès leur arrivée en France, ce droit d’asile ne pourra plus s’appliquer ;
- Rendre impossible pour un clandestin débouté du droit d’asile d’être régularisé par la suite.
Au-delà du court terme, seule une inversion de notre politique internationale permettrait aux pays développés de mettre en œuvre de concert avec l’ONU un plan d’aide aux pays qui sont à l’origine de ces mouvements migratoires. Il est ainsi vital que les Etats européens notamment lancent un véritable “Plan Marshall” pour le développement de l’Afrique.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle