Incapable de tenir ses objectifs budgétaires, dans ce contexte de faible croissance et d’inflation, le gouvernement a présenté aujourd’hui le budget de l'Etat pour l'année 2015.
Les Français qui espéraient une baisse des prélèvements obligatoires vont vite perdre leurs illusions : les impôts, taxes et cotisations sociales des ménages et entreprises devraient atteindre 44,6% du Produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, pour 44,7% cette année !
En se refusant à répondre franchement au ras-le-bol fiscal des artisans, commerçants et des classes moyennes, le gouvernement continue cette politique injuste et contre-productive.de matraquage fiscal.
Après s’être attaqué à la politique familiale, avec les réformes du congé parental ou de la prime de naissance, le gouvernement s’attaque une nouvelle fois au portefeuille des français en annonçant l’augmentation de 2 centimes par litre de la taxe sur le diesel.
Cette obsession de vouloir à tout prix réduire les déficits empêche toute reprise de la croissance dans notre pays. Ce n'est pas la réduction de 3,7 milliards d'euros des dotations des collectivités territoriales, qui obligera les communes à se serrer davantage la ceinture, qui permettra à notre pays de recréer de la richesse.
Aucune politique de rigueur budgétaire n'a de chance de réussir si elle ne s'accompagne pas d'une dévaluation monétaire permettant au secteur privé, grâce au soutien à la compétitivité, de prendre le relais de cette dépense publique, ce que prouvent les réussites anglaises, chinoises et américaines.
Seule une politique de diminution massive des charges et impôts qui pèsent sur les ménages et les entreprises et une sortie ordonnée et intelligente de l’euro, en favorisant la mise en place alternative d’une monnaie commune européenne, sont la seule porte de sortie pour notre pays.Une sortie ordonnée et intelligente de l’euro, en favorisant la mise en place alternative d’une monnaie commune européenne
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la République