L'UE ne s'est jamais construite en se souciant de la voix des peuples. Le cas de la Suisse le prouve aujourd'hui comme le cas du référendum de 2005 le prouvait hier.

Le vote suisse est pourtant une bonne nouvelle : un peuple reprend en main le contrôle de ses frontières. Mais ce regain de démocratie ne plaît pas aux technocrates non élus de Bruxelles : la Commission menace aujourd'hui de geler des fonds destinés à la Suisse.

La Commission veut donc revenir sur l'expression de la démocratie en faisant planer  une menace financière. Voilà comment la Commission se soucie de l'expression populaire.

Comme pour le référendum de 2005 où les Francais ont dit "non" à 54,68% à la Constitution européenne, comme pour celui de 2008 où les Irlandais ont dit "non" à 53,4% à ce même traité, les eurocrates n'ont qu'une seule idée en tête : bafouer la voix des peuples.

Il y a quelques années encore, cette Union se faisait sans les peuples, aujourd'hui, elle se maintient clairement contre eux.

Les listes "Debout la France, ni système, ni extrêmes" proposeront, elles, de rendre la parole aux peuples lors des élections européennes de mai prochain.

Nicolas Dupont-Aignan

Député de l’Essonne

Président de Debout la République