Bruno Le Maire a reconnu ce jour que la multinationale General Electric n’avait pas respecté sa promesse de créer 1000 emplois comme elle l’avait initialement promis.
Cet échec engage directement la responsabilité d’Emmanuel Macron, qui avait personnellement négocié la vente d’Alstom avec General Electric en tant que conseiller de François Hollande –la commission d’enquête parlementaire l’a révélé. Enfin c’est Emmanuel Macron, ministre de l’Économie qui avait signé l’accord de vente !
Après avoir abandonné la recherche sur les hydroliennes dans la Manche, renégocié au rabais les contrats de maintenance des turbines des centrales d’EDF, licencié des ouvriers qualifiés dans l’hydraulique à Grenoble, c’est un énième coup porté à l’industrie énergétique française.
Or, c’est exactement la même erreur qu’Emmanuel Macron veut commettre en offrant la branche ferroviaire d’Alstom à l’allemand Siemens. Tout le monde s’accorde pour reconnaitre qu’Alstom va mieux et que cette vente n’est qu’une opération de communication du Président de la République. Il sacrifie les intérêts français et préfère mener une politique de soumission vis-à-vis de l’Union Européenne. Ce pseudo champion européen ne sera en fait qu’un champion allemand !
Pire encore, la fusion des activités ferroviaires d’Alstom et Siemens va enclencher la vente de toutes les actions restantes d’Alstom et Bouygues dans les quatre co-entreprises avec General Electric.
Concrètement, alors que General Electric vient de prouver que ses dirigeants ne respectaient pas leurs engagements, le gouvernement va les récompenser en leur donnant tout pouvoir sur nos réseaux électriques, nos barrages électriques, nos turbines nucléaires et nos énergies renouvelables.
Il faut stopper immédiatement la vente d’Alstom à Siemens, conserver nos actions dans les coentreprises avec General Electric et négocier fermement afin de reprendre le contrôle de notre filière énergétique !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France