Fidèle au mandat confié par le peuple italien, Matteo Salvini a refusé que l’Italie accueille un énième bateau ayant recueilli les migrants que des passeurs envoient de Libye vers l’Europe.
Je salue cette décision courageuse de Rome qui veut enfin mettre un coup d’arrêt au trafic d’êtres humains et d’immigrés économiques sur le sol européen. Nous savons hélas qu’une fois installés dans les différents pays européens, ces migrants ne sont jamais renvoyés dans leurs pays d’origine.
Je regrette en revanche que l’Espagne, dont le gouvernement n’est pas directement issu des élections, décide d’ouvrir ses ports. Madrid décide donc de poursuivre la politique folle de l’Union Européenne consistant à favoriser l’arrivée des migrants puis à les répartir d’autorité à travers l’Europe malgré le refus des peuples.
Du fait des accords de Schengen et de la directive de Dublin sur les migrants, le gouvernement espagnol sait très bien que les migrants accueillis à Barcelone ne resteront pas là-bas et pourront venir en France comme ils le souhaitent.
Une fois encore, la pensée unique va présenter la décision égoïste et irresponsable de Madrid comme un élan d’humanisme alors que la seule politique raisonnable est naturellement le choix italien de couper court aux trafics humains en fermant les ports de l’Europe, de les renvoyer directement dans leur pays d’origine, et enfin détruire les réseaux mafieux.
Les demandes d’asile politique doivent se faire depuis les consulats européens ouverts dans les pays d’origine.
Enfin, la France et les pays qui souhaitent se protéger de la submersion migratoire doivent rétablir les frontières nationales, mettre fin aux accords de Schengen tout en renforçant le contrôle commun des frontières extérieures de l’Union Européenne.
Debout la France poursuit donc son combat pour que le gouvernement Macron mette fin à sa politique d’immigration irresponsable et dangereuse, notamment en défendant le Référendum d’initiative partagé que nous avons proposé pour que les Français puissent stopper eux-mêmes.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France