Que de fois allons-nous prononcer presque machinalement ces deux mots pendant ce mois de Janvier ?
« Existe-t-il pour l’homme un bien plus précieux que la santé ? » Socrate
Que souhaitons-nous exactement à notre famille et à nos amis ? 96 % des gens associent leurs vœux à une bonne santé.
La santé, selon une définition de l’OMS de 1946 et qui n’a pas changé depuis est « un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité »
Cette définition, au lieu de rester à un individu isolé de son contexte de vie, a intégré la question de la société et de l’environnement ; la bonne santé des populations dépend fortement de l’environnement. Cela inclut la notion d’un choix individuel au moins en partie, dans un cadre général imposé (polluants, conditions de vie et de travail, accès aux soins…).
Pour rester en forme, nos modes de vie, nos relations sociales et l’influence de notre environnement jouent un rôle primordial.
La santé est notre plus grand dénominateur commun qui fait que tout le reste devient possible.
Pour Hippocrate au 5ème siècle avant Jésus-Christ, la maladie est déjà un processus corporel sous l’influence de l’air, de l’eau, des lieux où on habite, combiné avec l’alimentation et les habitudes de vie ! C’était déjà la santé durable (influence de l’environnement sur la santé) et l’épigénétique !
Bien-être physique : The Lancet a publié en 2017 un rapport qui montre que la contamination de l’air, de l’eau, des lieux de travail cause chaque année 9 millions de morts prématurées soit 16 % de l’ensemble des décès dans le monde ! cela représente 3 fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis !
Nous avons vu avec la crise sanitaire que les co-morbidités avaient un rôle fondamental dans la gravité de la Covid, en particulier les maladies cardio-vasculaires et l’obésité… Les vraies « épidémies » de notre monde sont le tabac (16 millions de fumeurs en France et 80 000 décès par an), l’alcool, la sédentarité, l’obésité et la mauvaise alimentation… ces trois derniers facteurs étant responsables de 100 000 décès par an.
En 2020, on dénombre 11 millions de Français porteurs de maladies chroniques, et même 20 millions si on rajoute l’hypertension artérielle et l’obésité, chez qui on délivre de plus en plus de médicaments …et qui ne vont pas mieux pour autant… on soigne mais on guérit rarement.
Bien-être mental et social : oh combien mis à mal pendant cette crise, ces confinements , toutes les mesures liberticides mises en place, tout ce lien social cassé et ce manque de relations ; interdictions de visites , de sorties , fermetures des lieux de rencontre : bars , restaurants , théâtre , cinémas sans justification véritable , obligation de se tenir à distance et de se méfier de l’autre ! l’autre étant devenu un danger , associations en sommeil ; activités sportives supprimées alors qu’elles sont fondamentales pour notre santé ! Attention alors à notre dissonance cognitive à force d’entendre en boucle des interdits – autorisés, des mots négatifs pour notre liberté comme restrictions sacrifices, efforts, difficile, souffrance, épreuves, dépressions, stress, séquelles, rues vides et éteintes, couvre-feux, isolement (et pas seulement chez nos aînés), infantilisation, obligatoires, se protéger, etc… incohérentes et contrastant avec les supermarchés et les transports en commun bondés…
Tout cela instille en nos concitoyens un sentiment de peur, d’autant si cela n’est pas expliqué, est contradictoire et donc ne peut pas recueillir l’adhésion.
Il nous faut retrouver notre liberté !
La peur a une fonction : se protéger d’un danger réel et imminent mais elle est devenue irrationnelle faisant prendre de mauvaises décisions par nos dirigeants et nos concitoyens ; et mettant à mal notre santé globale.
Il va falloir un jour s’attaquer aux vraies causes des maladies et faire de la prévention et cela dès le plus jeune âge.
Il ne s’agit pas là de faire un état des lieux pessimiste de la situation et d’augmenter encore la consommation de médicaments des Français !
A Debout la France, avec Nicolas Dupont-Aignan, nous avons une vision politique de santé globale.
Cette globalité de la santé est une notion qui tient particulièrement à cœur à certains médecins et en particulier aux médecins homéopathes qui soignent un patient et non une maladie ..ce qui n’est pas du goût de nos dirigeants qui viennent, au 1 er janvier, de dérembourser cette thérapeutique sans tenir compte de l’avis des usagers et des résultats pourtant très positifs .Cette globalité de la santé qui nous fait tenir compte de notre immunité et tout faire pour la stimuler (vitamine D, C , Zinc, bonne alimentation, bon microbiote intestinal).
L’Etat doit avoir un rôle de protection de la population et non être pourvoyeur de messages de défiance, de peur, de violence dans certains messages publics qui sont punitifs, complexes et parfois discordants et d’infantilisation, d’injonctions ; il doit créer la confiance et non la défiance et donner envie.
L’Etat doit être promoteur et impulser des politiques mais avec l’adhésion de la population, lui faire prendre conscience qu’elle a sa santé en main dès le plus jeune âge, qu’il faut être acteur de sa santé, ceci avec courage, humilité et bienveillance.
Il doit se poser les bonnes questions du pourquoi de cette augmentation des maladies chroniques, décider d’une vraie politique de prévention primaire, bien en amont des 1ers symptômes.
Un des défis majeurs de notre époque est la sédentarité : une vraie stratégie doit être développée pour une société plus active ; le sport est un médicament de prévention fondamental.
A ce sujet, les Jeux Olympiques de 2024 à Paris devront être un tremplin pour développer autour des sportifs, des structures et des collectivités, des actions auprès de la population, des écoles, des entreprises et laisser un héritage immatériel de mieux- être. Ne passons pas à côté de cette opportunité.
La santé au premier plan ? ou la relation humaine ?
« Une meilleure santé est essentielle au bonheur et au bien-être ; une meilleure santé contribue également de manière importante au progrès économique, puisque les populations en bonne santé vivent plus longtemps, sont plus productives et épargnent plus » OMS 2009
Nous avons un très bon système de soins mais pas de santé : nous savons faire le « CURE » mais avons beaucoup de progrès à faire dans le « CARE » qui ne consiste pas seulement à se soigner mais à prendre soin … c’est la définition du bonheur ?
« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » Voltaire
Alors donc, Bonne Santé à tous nos compatriotes, malades ou non, porteurs de handicap ou non ! Que ce Covid nous donne l’opportunité de nous projeter vers un avenir de mieux-être.
Véronique Rogez
Déléguée à la Santé