L’Élysée a sa braderie et son personnel.
Regroupant ce qui s’apparente à des videurs, gros bras de galeries marchandes, Macron, qui s’en dédie, s’est entouré d’une « task force » qui ne fait qu’exécuter ce qui lui convient et poursuit inlassablement (mais en catimini) la réduction, y compris par la force, de toute forme d’expression contraire.
Ces spadassins ont, avec l’onction Présidentielle, reçu le droit de cogner, interpeller, mettre en rétention, interdire, entraver de simples citoyens manifestants déjà encerclés par les forces de l’ordre, voire des Journalistes, bientôt de simples passants suspectés de ne pas être adhérents de « En Marche » !
La capricieuse dérive autoritariste de Macron, dérive pressentie, se concrétise à l’occasion de l’affaire Benalla.
Cet individu fait partie des collaborateurs dits officieux (sic !), affublés du titre pompeux de « chargé de mission » et qui ne sont rien d’autre que des videurs autorisés par la Présidence à tordre les principes fondamentaux de notre Etat et à transgresser allégrement les Libertés Publiques.
Ces petites frappes sont au cœur du pouvoir, s’y promènent armés et badgés. Arrivistes convaincus, électeurs potentiels ainsi que leurs cousins, ils assurent le service d’ordre personnel du Président le temps de la grande braderie des Libertés Publiques et des Institutions qu’a inauguré le quinquennat Macron. La Liberté d’Expression et la Liberté de manifester n’en sont que deux exemples. Museler, ou laisser museler l’Assemblée Nationale érigée en commission d’enquête, constitue un manquement grave aux devoirs dus par le Président de la République au sens de l’article 68 de la Constitution.
Nicolas DUPONT-AIGNAN, Député et Président de Debout la France, l’a bien compris en donnant le signal de départ de cette commission partisane que certains appellent déjà la « task farce présidentielle ».
Alexandre Benalla, finalement rasé de près, Vincent Crase, salarié de la République en Marche, armé jusqu’aux dents, et consorts, auront révélé que le grand animateur de cette campagne promotionnelle réside à l’Elysée. Initialement qualifié de Judas, s’étant autoproclamé Jupiter, nous voilà en présence de Janus.
C’est bien cette dernière appellation qui interroge tous les Français : double-visage ou costume trop grand ?
En l’état, le « 3J de l’Elysée » va poursuivre jusqu’à épuisement des stocks de Libertés, la liquidation définitive de toute forme d’opposition. Il ne fait plus bon vivre en France.
Thierry Giorgio
Délégué National à la Justice