Nicolas Dupont-Aignan soutient l’action collective d'usagers qui est engagée contre les sociétés d'autoroutes afin de contester les tarifs élevés des péages sur cinq portions construites.
Cette initiative va dans le bon sens. Cela met en lumière le racket que je dénonce depuis la privatisation des autoroutes en 2006.
Néanmoins, la vraie question est de savoir si le gouvernement osera s'opposer aux grands groupes détenant les concessions d'autoroutes. Exiger de ces sociétés un tarif juste est insuffisant tant elles affichent une rentabilité exceptionnelle qui ne se justifie ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées.
Il y a urgence à ce que l’État mette fin à ce monopole privé. Les autoroutes appartiennent à tous les Français car ils les ont largement financées par leurs impôts et les péages. Il n’y a donc aucune raison à ce que le bien public soit confisqué par une poignée d’entreprises.
Le rachat de ces sociétés d'autoroutes doit se faire au prix où les sociétés d'autoroute ont été vendues, en y ajoutant les investissements et diminué des bénéfices illégitimes réalisés par ces entreprises depuis cette vente