Comme nous l’avions prévu après le discours d’Emmanuel Macron sur l’Union Européenne, la Commission de Bruxelles vient d’exiger une augmentation délirante de son budget pour la prochaine mandature : + 18%, soit 1 279 milliards € contre 1 087 milliards € jusqu’ici.
Cette hausse est d’autant plus intolérable que le Royaume-Uni va quitter l’UE. A périmètre égal, il s’agit donc d’une hausse de près de 30% du budget !
L’Union européenne révèle sa nature bureaucratique incapable de réaliser elle-même les efforts qu’elle demande aux autres.
Il est pathétique de voir la Commission Européenne « en même temps » tancer la France pour ses « dépenses excessives » tout en réclamant des augmentations de budget qui feraient rougir un militant de la France Insoumise !
Cette hausse du budget va entrainer une augmentation considérable de la contribution financière de la France. Notre pays verse déjà chaque année à l’UE environ 7 milliards d’euros de plus qu’il ne reçoit. Ce paiement a déjà augmenté de 1.5 milliards d’euros cette année mais Emmanuel Macron s’est engagé à verser encore bien plus.
Pire encore, la Commission a annoncé que les subventions de la PAC seraient diminuées d’autorité de 5%. Même le Ministre français de l’Agriculture français a dénoncé cette mesure injuste pour nos agriculteurs qui lèserait une fois encore les intérêts de notre pays.
Il est hors de question que les contribuables français versent un euro de plus dans ce tonneau des Danaïdes qui consiste à financer à perte nos concurrents directs comme la Pologne ou la Slovaquie sans aucune contrepartie de loyauté commerciale.
Bien au contraire, j’exige depuis la campagne Présidentielle que la France reçoive de l’UE autant qu’elle investit. Le solde considérable de 7 milliards d’euros par an que recouvrirait immédiatement la France permettrait de rendre cet argent confisqué aux Français, notamment en augmentant les retraites modestes de 100 euros.
Enfin pour couronner le tout, la Commission exige un pouvoir de sanction contre les Etats qui n’accepteraient ni ses quotas de migrants ni ses directives laxistes. Debout la France refuse que la Commission Européenne, institution de fonctionnaires non élus, dispose d’un quelconque pouvoir de sanction contre des nations souveraines. Il appartient aux autres Etats partenaires de régler leurs différends entre eux.
Incompétente, dépensière et autoritaire, un parfait résumé de la Commission Européenne. Emmanuel Macron rêve de la renforcer ; Debout la France la supprimera et la remplacera par une coopération libre des peuples européens.
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la France
Député de l’Essonne