Un homme accusé d'avoir un projet "imminent" d'"attentat" contre "une ou deux églises" a été arrêté, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur.
Comment un homme, connu des services de renseignement pour ses "velléités de départ en Syrie" pour y rejoindre les rangs jihadistes, a-t-il pu être relâché dans la nature et préparer un attentat ? Le gouvernement doit faire toute la lumière sur ce projet d’attentat et surtout prendre des décisions à la hauteur des enjeux, ce qu’il ne fait pas à l’heure actuelle.
Je n’ai cessé depuis les attentats tragiques qui ont touché la France de proposer des mesures d’urgence à la situation explosive qui perdure dans notre pays :
· La proclamation de l’état d’urgence par décret (loi de 1955 appliquée en 2005) en Conseil des Ministres pour une période provisoire qui permettrait de simplifier considérablement les procédures juridiques et renforcerait d'autant l'efficacité des forces de l'ordre : d'indispensables mesures d'exception temporaires seraient alors possibles sur des zones géographiqes restreintes , des perquisitions sans contrôle judiciaire, l'instauration de couvre-feu, la confiscation des armes de toutes catégories, etc…
· La suspension des accords de Schengen, possibilité prévue par les traités, par le rétablissement aussi longtemps que nécessaire des contrôles fixes aux frontières ;
· L’assignation à résidence et pour les cas les plus graves la mise à l’isolement dans un centre de rétention adapté et éloigné de la métropole des djihadistes de nationalité française de retour en France.
· Le rétablissement de la double peine pour les étrangers condamnés à de la prison pour les délits graves.
· L’augmentation des moyens de la Police et de la Gendarmerie, notamment en armement lourd, afin que les forces de sécurité publique puissent faire face efficacement aux actions de guerre des terroristes.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France