Il y a trois ans, neuf individus se revendiquant de l’Etat islamique ont semé un chaos meurtrier dans les rues de Paris. La France pleure encore aujourd’hui ses enfants victimes de la barbarie islamiste : 130 personnes disparues et plus de 400 blessées. Je pense à leurs familles et à la terrible souffrance quotidienne qu’elles ne cessent d’éprouver.
En ce mardi 13 novembre, la nation meurtrie doit remplir un devoir d’hommage : un devoir de souvenir, mais aussi de prise de conscience et d’action. Le meilleur hommage que l’on puisse rendre aux victimes est que leur martyre ne soit pas vain.
Depuis trois ans, nous assistons malheureusement à une succession de déclarations de belles intentions non suivies d’actes. Sur notre sol, la première des menaces pour la sécurité des Français n’est pas le « nationalisme » tant évoqué par Emmanuel Macron, mais bien le totalitarisme islamique qui gangrène nos quartiers. C’est pourquoi depuis les attentats de Charlie Hebdo, j’exhorte nos dirigeants à prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre et assurer l’Etat de droit.
La France doit avant tout mettre en place un véritable contrôle des frontières nationales pour lutter efficacement contre l’immigration massive et les trafics d’armes. Elle doit expulser les étrangers fichés S pour radicalisation religieuse et isoler dans les prisons les terroristes en puissance des délinquants de droit commun.
Par ailleurs, notre pays doit interdire le salafisme sur son territoire et fermer les mosquées dans lesquelles est prêchée la haine. Afin de conforter les Français musulmans qui pratiquent leur foi dans la paix et le respect de la République, l’islam de France doit être organisé et ne plus disposer de financements étrangers.
Plus généralement, la France a le devoir de clarifier sa politique étrangère en renouant avec une véritable politique arabe au service de ses intérêts, notamment en ne se soumettant plus à la Turquie et en soutenant la Syrie face à l’islamisme.
Si les attaques sur notre sol se sont raréfiées, nos dirigeants ont le devoir de ne pas baisser la garde. Le politiquement correct n’assurera pas la sécurité des Français : nous devons agir pour ne plus subir.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout La France