Alain Juppé à Colombey-les-deux-Eglises, François Fillon à Londres et Bruno Le Maire à Beyrouth : les dirigeants des Républicains se sont précipités de façon hypocrite aujourd’hui dans des lieux historiques pour s’emparer des symboles de l'appel du 18 juin.
A l’inverse, j’ai décidé d’aller à la rencontre des Français, ce matin à Bayonne, où j’ai déposé une gerbe en l’honneur de cet appel à la résistance et à la liberté, étape d'une tournée à la rencontre des Français qui se poursuivra, après Toulouse, Mont-de-Marsan, Tarbes et Pau, à Bordeaux.
Alors que le gaullisme incarne avant toute chose le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ces trois-là ont bafoué le référendum de 2005 en contournant le vote négatif des Français sur la Constitution européenne par leur soutien à l’adoption du Traité de Lisbonne.
La France n’a plus la maîtrise de ses lois, de son budget, de ses frontières et de sa monnaie. Ce sont eux, avec d’autres, qui en sont les responsables.
Personne n'est obligé d'être gaulliste, personne ne peut s'arroger le monopole du gaullisme, mais néanmoins il y a des limites à ne pas franchir dans l'hypocrisie. Surtout par ceux qui ont liquidé l'héritage du Général de Gaulle.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France