Le délai fixé pour le dépôt des candidatures à la « primaire de la droite et du centre » organisée par le parti « Les Républicains » a expiré hier.
Un certain nombre de candidats à la candidature ne pourront participer à cette compétition prétendument démocratique et ouverte à tous, faute notamment d’avoir recueilli le nombre de parrainages requis par des règles savamment étudiées pour favoriser les favoris et écarter les gêneurs. Il en sera de même, pour les mêmes raisons, de ceux qui tenteraient, sans l’investiture de leur parti, de se présenter directement à l’élection présidentielle.
Ainsi des hommes et des femmes de talent et de conviction, qui ont la faiblesse de croire qu’il est encore possible de porter et de défendre les valeurs du gaullisme au sein des « Républicains » se sont-ils vus interdire de soumettre leur personne et leur projet au suffrage des quelques centaines de milliers de votants attendus lors de la consultation du 27 novembre prochain.
Est-il pensable, est-il acceptable, au moment où la pertinence et la nécessité de l’idée gaullienne s’imposent avec plus de force et d’évidence que jamais, alors que qu’elle ne trouve personne pour la représenter lors de l’élection présidentielle de 2017 ?
Cela ne sera pas. Si j’ai quitté L’UMP dès 2007, c’est parce qu’elle avait altéré puis abandonné puis trahi l’héritage gaulliste. Si j’ai fondé Debout la République, – aujourd’hui Debout la France – c’est pour relever le drapeau que l’UMP avait laissé tomber dans la boue, c’est pour défendre notre indépendance, notre souveraineté, notre liberté menacées, c’est pour restaurer l’Etat tombé en quenouille, pour relever la France tombée en déliquescence, pour retrouver les chemins de la croissance sans laquelle il ne peut y avoir de justice sociale. C’est à partir de ces principes et avec ces objectifs que j’ai décidé de me présenter à la seule primaire qui vaille, celle où 44 millions de citoyens sont conviés à élire le prochain président de la République française.
D’ores et déjà, les premiers sondages, qui confirment les impressions et les conclusions que je tire de mes rencontres avec les Français de toute classe, de toute opinion et de toute région montrent que l’heure est venue du sursaut national qui emportera le système. Mon passé et mon programme sont la garantie que je ne céderai pas à la tentation de l’extrême. Le gaullisme est l’idée la plus neuve dans la France de 2016.
Alors, j’appelle Henri Guaino, j’appelle Jacques Myard, j’appelle Nadine Morano, Frédéric Lefebvre, Geoffroy Didier, j’appelle les parlementaires, les élus et les militants qui leur avaient apporté leur soutien, à me rejoindre, à nous rejoindre dans le combat qui s’engage. C’est le combat de la France et c’est le combat pour la France !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle