Nicolas Dupont-Aignan refuse la perte des fleurons énergétiques comme Alstom et invite Arnaud Montebourg à passer aux actes
Nicolas Dupont-Aignan est particulièrement inquiet des menaces d'une prise de contrôle des activités énergétiques d'Alstom par General Electric. Il s'agirait d'un tremblement de terre dans un paysage industriel français meurtri par les rachats successifs de nos joyaux par des entreprises étrangères.
Nicolas Dupont-Aignan se félicite des déclarations d’Arnaud Montebourg affirmant qu’ « Alstom est le symbole de notre puissance industrielle et de l'ingéniosité française » et que le « gouvernement exprime une préoccupation et une vigilance patriotiques ». Il l’invite à passer aux actes au plus vite.Arcelor, Pechiney, Rhodia…
Toutes ces prises de contrôle, toujours enrobées de vaines promesses et garanties sur les sites français, montrent que la perte du capital annonce, sinon une fermeture, une menace permanente sur l'outil industriel et les brevets.
Jean-Philippe Tanguy, tête de liste Debout la France dans le Nord-Ouest, a travaillé plus de trois ans chez GE en France, au sein du cabinet de la Présidente Mme Clara Gaymard. À sa modeste position, il a cependant vu et pratiqué tous les rouages qui guident les multinationales industrielles, et GE en particulier. Attention à ne pas se tromper de cible. GE défend ses intérêts et fait son travail d'entreprise, ce sont les dirigeants français, politiques et économiques, qui ne défendent pas les intérêts de la France ! Alstom est hautement stratégique. Ses activités impliquent nos filières nucléaires et hydroélectriques. L'entreprise détient parmi les savoirs faire et les brevets les plus précieux de l'industrie française, très souvent financés avec l'argent des Français.
L'industrie lourde se nourrit des coopérations et des partenariats avec d'autres entreprises, y compris étrangères. Le moteur CFM56, fruit de la collaboration entre Safran et GE Aviation est le plus vendu au monde et une des clés du succès d'Airbus. En revanche, une prise de contrôle est inacceptable. Où est l'Union Européenne, elle qui est censée défendre nos intérêts contre les géants américains et chinois ? Si cette menace se confirmait, l'Etat doit sauver Alstom de la prédation. Comme en 2004, une intervention d'Areva, soutenue par l'Etat, serait pertinente. Il faut d'urgence une loi qui permette à la France, à l'instar des États Unis, de bloquer à son entière discrétion, toute acquisition contraire à ses intérêts.
Le seul avenir d'Alstom est la France.