Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité des personnes handicapées : un combat toujours d’actualité
Depuis 2011, la journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité se tient le 30 avril.
Le but est de sensibiliser le public.
Cette journée est l’occasion de rappeler un principe fondamental : une société inclusive ne peut exister sans accessibilité universelle. En 2025, la France accuse encore un sérieux retard en matière d’accessibilité, malgré les engagements répétés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 40 % des établissements recevant du public (ERP) ne sont toujours pas conformes aux normes d’accessibilité.
La France a été condamnée à plusieurs reprises par la justice, notamment par le comité des droits des personnes handicapées de l’ONU en 2021, puis critiqué de nouveau en 2023, pour ne pas respecter pleinement la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées.
L’accessibilité n’est pas qu’un enjeu technique : elle est la condition même de la participation des personnes en situation de handicap à la vie sociale, culturelle et économique. Rendre accessible les transports, les bâtiments publics, les écoles, les lieux de loisirs, c’est offrir à tous la possibilité d’être autonome et acteur de sa vie.
Or, en 2025, se déplacer reste un parcours du combattant pour des milliers de citoyens : trottoirs non aménagés, ascenseurs en panne, transports inadaptés, portes trop étroites, ou encore absence de signalétique visuelle et sonore. Ces obstacles renforcent l’isolement et l’inégalité.
La promotion de l’accessibilité passe aussi par le numérique. L’accès à internet, aux services publics en ligne, à l’emploi ou encore à l’éducation ne peut être garanti sans des plateformes numériques réellement accessibles.
Pourtant beaucoup trop de sites restent difficilement utilisables pour les personnes malvoyantes, non-voyantes ou en situation de handicap cognitif.
L’accessibilité numérique est pourtant un formidable levier pour l’autonomie, notamment dans les zones rurales ou pour les personnes à mobilité réduite.
Sensibiliser le grand public à ces réalités est essentiel. Comprendre les défis du quotidien. Franchir une marche, accéder à une gare, lire un panneau, permet de changer le regard et de renforcer la solidarité collective.
Témoignages, ateliers immersifs ou par des actions locales, cette journée est aussi un espace de dialogues, de compréhension et d’écoute.
Les retours des personnes concernées sont précieux : ce sont elles, qui au quotidien identifieront les besoins réels et les solutions concrètes.
Ce 30 avril, écoutons-les et appuyons leurs demandes, et faisons de l’accessibilité une réalité partagée. Il ne s’agit pas d’un privilège, mais d’un droit fondamental.
Fort de son expérience en tant que maire et député Nicolas DUPONT-AIGNAN connait bien ces enjeux et s’engage à proposer des solutions concrètes, ambitieuses dans son programme Présidentiel de 2027 en faveur de la dignité des personnes en situation de handicap.