Mardi 9 octobre, les députés ont ratifié le traité européen sur la stabilité, la coordination et la coordination. Ils ont acté le transfert du pouvoir budgétaire du peuple français vers des technocrates non élus à Bruxelles. Malgré l'échec cuisant de cette politique d'abandon, les députés, par dogme comme par soumission, ont une fois encore cédé devant les injonctions des Commissaires. Comme toujours depuis 20 ans, le peuple français va en payer les conséquences.
Debout la République a tout tenté pour éviter cette trahison démocratique. Notre mouvement a été en pointe pour réclamer un référendum sur ce texte. Le 4 septembre dernier, DLR a ainsi lancé une grande campagne sous le slogan "Notre règle d'or, la parole au peuple". Dans toute la France, les troupes de DLR ont distribué la pétition dans les villes et les campagnes. Le 19 septembre, des militants de DLR avaient déposé les premières pétitions à l'Elysée. Au final notre pétition a recueilli un peu plus de 20 000 signatures en un mois. Cet accueil positif de la part de nos compatriotes démontre qu'ils attendaient un vrai débat sur cet abandon de souveraineté. Seul un référendum aurait pu permettre un tel débat.
Nicolas Dupont-Aignan a, lui aussi, pesé de tout son poids pour alerter l'opinion. Ces dernières semaines il a ainsi multiplié les apparitions dans les médias pour dire la vérité aux Français. De même il a initié un rassemblement de députés patriotes hostiles au traité. Ensemble, le mardi 2 octobre, ils ont inauguré symboliquement le Musée de l'Assemblée nationale.
Dans l'Hémicycle, il a tout tenté pour faire prendre conscience à ses colègues de la gravité de ce vote. Lors du débat sur le texte, il a ainsi été un des rares députés à sauver l'honneur de l'Assemblée nationale. Vous pouvez retrouver l'extrait de son intervention ci-dessous :
Nicolas Dupont-Aignan sauve l'honneur par dlrtv
Enfin la veille du vote Nicolas Dupont-Aignan a écrit une lettre ouverte à tous ses collègues députés pour les mettre face à leur responsabilité. Ce traité mortifère signe l'acte de décès de leur mandat. Sans pouvoir sur la monnaie, les frontières ou le budget, ils deviennent des gardiens de musée. Dès lors, ils seront lourdement sanctionnés par les Français lors des prochaines élections.
Debout la République a donc tout fait pour éviter ce sacrifice de notre démocratie. Nos élites ont perdu le sens de la Nation et de l'intérêt général. Le sursaut ne viendra que des Français. Nous invitons donc tous nos compatriotes à venir renforcer nos rangs. Ensemble nous pourrons incarner une alternative aux incompétents de l'UMPS qui bradent depuis trop longtemps l'intérêt de la France.
Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan : La vente à la découpe de la démocratie française
C'est fait. Les députés, censés être les garants de notre démocratie, viennent d'abdiquer. Sans armes, sans sang et sans larmes, ils ont transféré le pouvoir budgétaire à la Commission de Bruxelles. Malgré les échecs de cette technocratie supra-nationale, ils lui ont cédé un nouveau pan de notre démocratie, comme on vend des appartements à la découpe. Après avoir cédé notre monnaie, nos frontières et maintenant notre budget, il ne reste plus grand chose à la Maison France.
Si au moins ce sacrifice démocratique avait pour effet d'améliorer la vie des Français… Mais au contraire ce traité nous enferme dans une austérité rigide et stupide, dont nous n'avons pas fini de payer l'addition. Dans une note publiée ce matin, le FMI a d'ailleurs annoncé que l’État français ne pourrait pas tenir son objectif de 3%, compte-tenu de la dégradation de l'économie. Ce traité va couper tous les moteurs de la croissance. Dans un an, nous aurons 500 000 chômeurs supplémentaires et l'objectif des 3% ne sera plus qu'un mirage.
Par ce vote, les députés viennent de donner un blanc-seing aux marchés financiers et aux technocrates de Bruxelles, plutôt que de les sanctionner pour leurs erreurs graves. Avant la fin de cette mandature, les Commissaires de Bruxelles se feront un malin plaisir de créer un impôt européen sur lequel nous n'aurons aucun contrôle.
Comme toujours dans notre Histoire, quand des votes historiques ont eu lieu, une petite minorité de députés ont résisté. En 1940, 80 Parlementaires avaient refusé de donner les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Aujourd'hui, nous n'avons été que 70 députés sur 577 à voter contre. Certes il y a une différence de degré, mais pas de nature.
Comme toujours dans notre Histoire, le changement viendra du peuple. J’ai tout fait pour ouvrir les yeux à mes collègues députés mais c’est peine perdue. Ils ont depuis longtemps renoncé à servir l’intérêt général.Le sursaut national ne viendra que des Français. Nous ne pouvons compter que sur nous. Il faut vite se débarrasser de ces incompétents. Il y a urgence à inventer la force politique qui demain redonnera espoir aux Français. C’est tout le sens de mon appel au rassemblement des patriotes.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l'Essonne
Président de Debout la République