La gestion pitoyable du système hospitalier français depuis le début de ce quinquennat transforme la moindre épidémie de grippe, qui aurait paru bénine il y a encore dix ans, en catastrophe sanitaire. Le nombre de victimes de la grippe et les difficultés de prise en charge reflètent l’abandon par nos dirigeants des politiques de santé publique.
Ce n’est pas un hasard si Nicolas Dupont-Aignan a symboliquement tourné sa vidéo des vœux pour 2017 dans un hôpital. Malgré l’extraordinaire qualité de nos personnels soignants, l’hôpital public n’est plus en mesure de faire face à une crise sanitaire. Fermetures de services d’urgence, coupes claires dans les budgets des hôpitaux, pénurie de spécialistes sont autant de conséquences d’une politique de restriction budgétaire irresponsable. Les premières victimes en sont les français dont l’espérance de vie a considérablement baissé pour la première fois depuis les années 60.
Alors que le budget de l’AME pour soigner gratuitement les migrants en situation irrégulière ne cesse d’augmenter pour atteindre le milliard d’euros, les citoyens français et les étrangers en situation régulière doivent subir le délabrement de nos établissements hospitaliers et le manque de lits.
L’importance du secteur de la santé implique que soit garanti le maintien de notre modèle social à travers des soins de qualité pour un accès à l’ensemble des Français. L’offre de soins doit être adaptée aux mutations des enjeux pathologiques et non aux seuls impératifs économiques. Et notre système de sécurité sociale doit être absolument maintenu.
La santé des Français est une bien fondamentale : elle ne doit pas être une variable d’ajustement budgétaire !
Laurent Jacobelli
Porte Parole de Nicolas Dupont-Aignan
Secrétaire Général Adjoint de DLF