Les régimes sociaux ne sont pas exempts de déséquilibres financiers, mais ils sont infiniment plus robustes que les marchés d’actions (cette fameuse finance que François Hollande « devait » combattre)… Il est en revanche juste de souligner la sensibilité des régimes de retraite à la conjoncture macroéconomique de court terme, comme le montre l’évolution de la dette sociale en France au cours du dernier quart de siècle. Mais il faut aussi dire alors que, dès que l’activité économique repart, les comptes sociaux retrouvent leur équilibre et connaissent même parfois d’importants excédents.
Marisol Touraine, tente de faire croire aux Français que c’est grâce à elle et à son gouvernement que les régimes de retraite se portent mieux.
On annonce l’effondrement des régimes sociaux avec un tel renfort depuis plus de trente ans que l’on se demande aujourd’hui comment ils tiennent encore debout ! La réponse est pourtant toute simple : leur solidité économique est très loin de la caricature qu’on en fait dans le débat public. Non, les régimes sociaux ne sont pas des « arnaques » pour les plus pessimistes, ou « un gouffre financier » pour les plus sceptiques.
L’évolution des comptes sociaux depuis 2009 dans notre pays illustre bien cette dynamique : d’abord lourdement déficitaire, ils sont en passe de revenir à l’équilibre. Le déficit des comptes sociaux, creusé par la récession jusqu’à 22 milliards d’euros en 2010 a été divisé par deux pour s’établir au voisinage de 11 milliards en 2015 et les quatre branches de la Sécurité sociale devraient devenir excédentaires de près de 2 milliards d’euros en 2019.
Le régime général des retraites, sous l’effet d’une très légère amélioration de l’emploi, est aujourd’hui en excédent … Il n’y a donc aucune fatalité financière qui condamnerait les régimes sociaux à plus ou moins brève échéance de même que rien n’oblige les pays qui en ont fait le choix de sacrifier la mutualité des dépenses sociales sur l’autel de la compétitivité économique. De plus, la France a perdu 1 million d’emploi en l’espace de 10 ans. Il faut savoir que relancer la croissance économique pour obtenir 1 million d’emploi supplémentaire est nécessaire au bon fonctionnement des régimes sociaux. La question de l’équilibre des régimes ne se poserait même pas avec 1 million d’emploi en plus. Ce qui est une mission impossible pour les différents gouvernements successifs depuis 30 ans. Il s’impose donc un vrai renouveau, tant sur le plan de la classe politique qu’un renouveau sur le marché de l’emploi. Cette idée rejoint ma précédente, dès que l’emploi est présent, les comptes sociaux retrouvent leur équilibre, et connaissent parfois d’importants excédents !
La règle doit s’appliquer à tout le monde, car personne ne doit être au-dessus des lois. Ainsi, concernant le cumul et le plafonnement des retraites, nous pensons qu’il faut qu’un critère de justice s’applique, de manière à redistribuer le plus équitablement le fruit de la contribution collective. Ainsi il parait évident qu’un plafond sensé est nécessaire et que les retraites cumulées doivent être réglementées y compris et surtout pour les élus dont la représentativité et donc l’exemplarité se doivent d’être irréprochables.
Mathieu LOPES, 17 ans.
Militant DLF Hérault