François Hollande se rend aujourd’hui à Florange (Moselle) pour s’adresser aux salariés d’ArcelorMittal.
Florange restera comme le symbole du renoncement du Président de la République, face aux multinationales.
Plutôt que de défendre notre industrie, François Hollande avait accepté de se coucher devant M. Mittal, trahissant l’espoir de milliers d’ouvriers français.
La fermeture des hauts-fourneaux a entraîné un massacre social pour la région, car de nombreux emplois ont été supprimés, notamment parmi les sous-traitants. Ce n’est pas les quelques pansements appliqués par M. Hollande qui ont changé quelque chose.
Le double langage de M. Mittal, qui a reconnu avoir importé et commercialisé en Europe des produits sidérurgiques chinois aurait dû pousser nos dirigeants à réagir plus fermement.
La seule solution aurait été de protéger la fabrication des aciers de qualité produits à Florange grâce à un protectionnisme ciblé, comme le font d’ailleurs les Etats-Unis ou encore le Japon précisément dans le domaine de l’acier.
Au contraire, la faiblesse de nos dirigeants français et européens permet chaque jour à la Chine d’inonder nos marchés de produits bas de gamme.
Notre pays a besoin d’urgence d’un plan industriel stratégique de l’Etat qui lui donne la force de résister aux aléas des marchés et aux attaques étrangères, au service de nos intérêts.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle