De l’Elysée à Solférino, du Président de la République au Premier secrétaire du PS, du chef de guerre au chef de clan : ce matin, c’est en costume de candidat que François Hollande s’est exprimé lors du colloque salle Wagram intitulé « La Démocratie face au terrorisme ».
Alors que notre pays bat tristement des records en matière de chômage, de pauvreté, d’insécurité et de taxation, le satisfecit de François Hollande sur le bilan de son quinquennat relève soit de l’indécence soit de l’inconscience.
La question du terrorisme a été balayée par une succession de belles paroles déconnectées des réalités, un éloge de la politique des bons sentiments qui ont désarmé notre pays.
La France est en guerre, le Président refuse des mesures d’exception et qualifie odieusement d’extrémistes tous ceux qui préconisent le contrôle des frontières ou encore l’arrestation préventive des islamistes fichés S. Face au plus grand péril que connait aujourd’hui notre démocratie, ce sont des mesures fermes et concrètes qui étaient attendues du Président de la République.
François Hollande aura donc définitivement montré aujourd’hui qu’il n’est pas un homme d’action mais de discours.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle