Nicolas Sarkozy, interrogé aujourd’hui sur son projet de traité européen, a fait valoir que le référendum “n’était pas l’alpha et l’oméga” de la vie politique, façon habile pour lui d’éviter de demander l’avis des Français sur ce sujet.
Ce n’est pas étonnant puisqu’il avait déjà clairement précisé le 17 mai dernier qu’il ne croyait pas que “le référendum soit la meilleure façon de répondre à des questions si complexes portant sur la refondation de l’Europe” !
Il récidivait un mois après, le 21 juin à Berlin, refusant d’en appeler à un vote des Français pour son projet.
Nicolas Sarkozy n’aime définitivement pas les référendums, lui qui, avec la complicité des socialistes, avait bafoué celui de 2005 en contournant le vote négatif des Français sur la Constitution européenne par l’adoption du Traité de Lisbonne,
Depuis trop longtemps, les élites prétendent « construire » l’Europe dans le dos des citoyens, voire contre eux, au prétexte qu’ils seraient incapables, intellectuellement et moralement, d’adhérer au projet européen.
Ce mépris inacceptable agrandit considérablement le fossé entre les élites et les citoyens.
L’heure est désormais à la refondation de l’Europe du XXIe siècle, pour et par les citoyens : une Europe des Nations et des projets concrets.
C’est biensûr par référendum que je consulterai les Français sur le projet de traité alternatif que j’ai proposé.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Candidat à l’élection présidentielle