Jeudi 21 janvier, notre région a connu un nouvel épisode de pollution aux particules PM10. Ce niveau est supérieur au seuil de recommandation. Pourtant, les autorités refusent toujours de prendre en compte la contribution spécifique des aéroports parisiens à cette pollution atmosphérique !
Aucune mesures de réduction du trafic aérien n’est proposée, recommandée, ni encore moins imposée.
Rappelons que chaque avion contribue à l’équivalent de pollution de 17 poids lourds réalisant 100km ! Or, Roissy, Orly, Le Bourget, c’est plus de 800 000 mouvements annuels ! Comment peut-on penser que cela n’a aucun impact sur la santé des Franciliens ?
Un récent rapport de la Cour des comptes évalue entre 17 000 et 42 000 le nombre annuel de morts prématurés dans notre pays à cause de la pollution atmosphérique.
Ainsi, la preuve est à nouveau faite que notre gouvernement et ses représentants savent orchestrer avec brio des opérations de faux-semblants écologiques tels que la COP 21 mais sont incapables de prendre les mesures simples qui s’imposent pour la santé des Franciliens.
Nous réclamons à nouveau une égalité des taxations des différents carburants pour en finir avec le passe-droit dont bénéficie le kérosène.
Nous réclamons l’interdiction progressive des avions les plus polluants comme cela se pratique déjà dans d’autres aéroports comme Londres-Heatrow qui augmente la taxe passager sur les avions les plus bruyants et les plus polluants.
Nous réclamons, enfin, pour réduire le bruit et les émissions polluantes, des mesures d’approche en descente continue pour les appareils venant se poser sur les plateformes aéroportuaires franciliennes.
Jean-Pierre Enjalbert
Maire de Saint-Prix
Délégué national Debout la France à la transition écologique