Jeudi dernier, Nicolas Dupont-Aignan intervenait à la tribune de l’Assemblée Nationale pour dénoncer l’annulation de la vente des Mistral à la Russie.
Au final, la cessation de l’accord du 25 janvier 2011 fut adoptée par 13 voix contre 8, le résultat était couru d’avance.
« la France n’est plus la France ! » lance t-il lors de son discours, véritable leçon de politique étrangère dans un hémicycle bien peu rempli.
Sous la pression des Américains et de l’OTAN, François Hollande et son gouvernement avaient capitulé depuis longtemps déjà.
Nos gouvernants appliquent à la lettre les décisions qu’on leur impose d’en haut, à Washington, Berlin et Bruxelles.
La France n’est plus la France car elle n’est plus indépendante, sa politique étrangère n’est plus qu’un lointain souvenir.
Depuis Chirac, la voix de la France à l’international s’est éteinte. À l’époque, en février 2003, Dominique de Villepin était intervenu à l’ONU pour dire non à l’ingérence de la France en Irak. Depuis Sarkozy, plus rien.
La France se retrouve reléguée au second plan par un aveugle suivisme atlantiste. Le ministère des affaires étrangères se trouve à Washington, notre vision de la Russie, de la Syrie et des printemps arabes est celle des américains.
Qatar, Arabie saoudite, Turquie. Les partenaires privilégiés de la France sont ceux des États-Unis. Les alliés de nos alliés sont nos alliés, on s’en va lutter contre Daech avec ceux qui sont fortement soupçonnés de le financer.
Nous payons actuellement cette politique du chaos, de déstabilisation d’un certain nombre de pays du Proche et Moyen-Orient, par un déferlement migratoire sans précédent.
Nous subissons les conséquences des causes que nous avons en grande partie créées.
Vis à vis des migrants, la France pratique la politique de l’émotion, s’attaquant aux conséquences mais fermant les yeux sur les causes.
Vouloir soigner les conséquences tout en chérissant les causes, absurdité et irresponsabilité totale.
Rétablir nos contrôles aux frontières, changer de politique étrangère, couper les aides aux étrangers, lutter contre les passeurs… c’est bien trop leur demander. Et cela fâcherait les puissants d’en haut.
L’irresponsabilité de nos dirigeants n’est plus à démontrer.
La France est devenue spécialiste de « l’aplaventrisme » quand les pays du monde entier privilégient leurs intérêts. La non-livraison des Mistral à la Russie en est le parfait exemple.
La France à la remorque de Bruxelles et Washington, ne maîtrisant plus sa monnaie, son économie, ses frontières se retrouve étouffée économiquement et complice d’une déstabilisation sans précédent en Europe et dans le monde.
Tant que la France ne redeviendra pas indépendante, sa politique ne pourra qu’être irresponsable car soumise au diktat imposé d’en haut. Or, on ne maîtrise pas son destin par procuration. La France doit agir par elle-même, pour elle-même !
La grandeur de la France, sa force, c’était sa liberté, son indépendance, sa voix souveraine. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, la France n’est plus la France !
Retrouver notre indépendance est une nécessité absolument vitale pour l’avenir de notre pays, avant qu’il ne soit trop tard…
Maximilien Richonet
Cellule digitale | Colistier à Paris pour les élections régionales 2015