Les propos de Jean-Christophe Cambadélis, affirmant, qu’il avait toujours pensé que la déchéance de nationalité “posait un problème” et que ce n’était pas ça qui “réglait” le problème des djihadistes prouvent que les paroles des socialistes sur la sécurité des Français n’étaient qu’un leurre.
Comme de très nombreux élus de son parti, le premier secrétaire du Parti socialiste assume donc qu’il est opposé à la déchéance de nationalité.
Entre assurer la sécurité des Français et se morfondre dans un déni de réalité insupportable, les socialistes ont tranché.
A Debout la France, nous avons toujours été clairs depuis le début : les djihadistes, contrairement aux délinquants de droit commun, s’excluent, de par leurs agissements, de la communauté nationale.
N’en déplaise à M. Cambadélis, être un citoyen français, ce n’est pas seulement avoir des droits. C’est aussi avoir le devoir de défendre son histoire, ses valeurs, et ses concitoyens. Porter les armes contre son pays, c’est ne plus mériter d’en faire partie.
Il nous faut d’urgence appliquer cette déchéance de nationalité aux djihadistes les plus dangereux de retour sur le territoire national pour les binationaux et permettre l’incarcération ou assignation à résidence en territoire éloigné pour ceux de seule nationalité française.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France