Deux députés corses membres du groupe des Républicains viennent d'annoncer leur intention de participer à une liste divers droite menée par l'ancien Président de l'Assemblée de Corse et négociateur des accords Matignon, José Rossi.
Ces élus se sont, dans le même temps, déclarés favorables à une alliance avec certains éléments de la mouvance séparatiste et autonomiste, dont tous ne condamnent d'ailleurs pas clairement la violence. Après l'alliance conclue par un Conseiller Général Les Républicains de Bastia avec la liste autonomiste du Maire, ce nouvel épisode soulève des questions quant au respect des valeurs républicaines par certains élus issus de ce parti.
Les spécificités culturelles, économiques et géographiques insulaires ne sauraient justifier l'abandon par un parti politique des principes d'unité et d'indivisibilité de la Nation Française, telle que définie par notre Constitution.
Nicolas Sarkozy, actuellement en Corse à Murtolli, devrait profiter de son séjour dans l'île pour rappeler ses amis parlementaires, visiblement plus préoccupés par leur plan de carrière que par l'idéal national qu'ils sont censés défendre, à leur devoir. Quant à Christian Estrosi qui s'était empressé de condamner, à juste titre, l'alliance entre Marion Maréchal Le Pen et les Identitaires Niçois en PACA, il devrait appliquer à son parti les mêmes préceptes que ceux qu'il dispense à ses adversaires.
Il appartient donc au Président de la Commission National d'Investiture des Républicains de dénoncer l'incompatibilité qui existe entre l'appartenance d'élus à la mouvance républicaine et la main tendue aux indépendantistes régionalistes
Gael Nofri Délégué national de Debout la France