Nos éleveurs une fois de plus sacrifiés sur l’autel européen par nos dirigeants
Le 17 juillet
L'annonce du Ministre de l’Agriculture déclarant que «près de 10% des exploitations d'élevage, soit entre 22 et 25.000, sont cet été au bord du dépôt de bilan» révèle la situation de détresse de nos éleveurs.
Celle-ci résulte directement de la faiblesse de nos dirigeants à Bruxelles, incapables de taper du poing sur la table pour protéger nos agriculteurs.
La suppression des quotas laitiers, qui a mis nos producteurs laitiers dans une situation désastreuse, en est l’exemple type, acceptée conjointement par Bruno Le Maire puis Stéphane Le Foll. Les Ministres se succèdent mais la situation s'aggrave.
Nos éleveurs se trouvent démunis face à la concurrence déloyale au sein de l’Union européenne avec la directive sur les travailleurs détachés.
Ils souffrent également de l’ouverture totale des frontières qui met notre agriculture en concurrence avec des pays aux normes sociales et environnementales très faibles.
Enfin, la surveillance sanitaire des produits importés même au sein de l’Union européenne, est totalement négligée sans parler des normes absurdes toujours plus nombreuses venant de Bruxelles aggravées parfois par la législation française.
Seule une renégociation d’une PAC qui favorise davantage l’agriculture de proximité, la suppression de la directive sur les travailleurs détachés, la baisse des charges, la mise en place d’un étiquetage obligatoire d'origine, la préférence communautaire au sein de l’Union européenne et la surveillance sanitaire à nos frontières nationales pourront résoudre les problèmes de nos agriculteurs et de nos éleveurs.
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne
Président de Debout la France
Anne Boissel
Vice-Présidente de Debout la France
Maire de Saon
Candidate aux élections régionales en Normandie