La décision de la commission européenne, approuvée et confirmée ce mercredi 1er juillet par le gouvernement français, de placer l’octroi de mer et les aides aux entreprises sous le régime du droit commun européen de la concurrence, annonce une véritable catastrophe économique pour les départements d’outre-mer .
Elle est contraire aux traités signés par la France qui reconnaissent les handicaps structurels de nos territoires et la possibilité de déroger aux directives et règlements européens. Elle n’est que le prolongement logique des décisions déjà prises concernant la filière canne.
Elle confirme que le développement économique et social de l’Outre-mer n’est pas une priorité pour l’Union européenne.
Force est de constater la timidité coupable de nos parlementaires européens et nationaux et des élus locaux face à l’enjeu considérable que représentent la protection et le soutien de la production locale et des emplois qu’elle génère.
Mais sont-ils en mesure de s’opposer au rouleau compresseur européen ?
Soutiens dociles à des partis de gouvernement qui ont fait depuis longtemps allégeance à l’oligarchie parisienne et bruxelloise, ils se contentent d’être des mendiants auprès de la commission européenne pour arracher les quelques subsides dont elle leur fait l’aumône à travers les fonds structurels (moins de 300 Millions d’euros par an soit à peine 5% de la dépense publique à La Réunion).
De même, ils se font complices du détournement de plus de 9 milliards d’euros par an, financés par les contribuables français de l’hexagone et d’outre-mer, vers les pays de l’Europe de l’Est.
Il devient urgent pour nos concitoyens de choisir des élus exigeants et indépendants.
C’est l’offre politique que présentera Debout la France à l’occasion des élections régionales à La Réunion, en proposant des femmes et des hommes intègres et un programme reposant sur deux points essentiels :
– une refondation de l’octroi de mer, aujourd’hui complètement dénaturé par les réformes à répétition imposées par Bruxelles, pour mieux protéger la production locale tout en rendant du pouvoir d’achat des ménages,
– une vraie continuité territoriale appuyée sur une délégation de service public financée par une solidarité nationale retrouvée.
L’Union européenne doit comprendre que notre économie et nos emplois doivent être protégés et développés. Il appartient aux Réunionnais de se donner des élus qui entendent réellement les défendre.
Hugues MAILLOT
Secrétaire départemental DLF de la Réunion
Délégué national à l'Outre-mer
Jean-Jack Morel,
Président d’honneur de la Fédération départemental DLF de la Réunion
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