Le Conseil national de Debout la France s'est réuni ce matin à Paris pour préparer les élections régionales de décembre prochain.
Debout la France présentera des listes gaullistes "ni systeme, ni extrêmes"dans les 13 régions métropolitaines et à la Réunion avec plus de 1 800 candidats qui représenteront parfaitement la société française.
« Servir sans se servir », sera le mot d'ordre des candidats Debout la France qui n’auront pour seul objectif que l'amélioration de la vie quotidienne des Français. Une nouvelle génération d'élus se donne pour ambition de mettre les régions au service des Français et d’en finir avec les gaspillages et le clientélisme qui gangrènent la vie politique régionale.
Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et Président de Debout la France, s'est fortement inquiété des dernières déclarations du Premier ministre à l'AFP ce matin : "la question n'est pas de savoir s'il y aura un nouvel attentat mais quand", comme s’il se résignait à l’inacceptable. Nicolas Dupont-Aignan implore le Gouvernement de ne pas "attendre le prochain attentat mais de prévenir tout risque d'attentat par des mesures sérieuses et efficaces qui doivent aller bien au delà du renforcement du plan vigipirate pour trois jours en région Rhône-Alpes annoncé par le Président de la République !
Nicolas Dupont-Aignan propose, à nouveau, au Gouvernement d’agir avec les mesures suivantes :
En proclamant l’état d’urgence par décret en Conseil des Ministres pour une période provisoire. Cela n’a rien d’extravagant et a déjà existé par le passé, par exemple en 2005. L'état d'urgence permettrait de simplifier considérablement les procédures juridiques et renforcerait d'autant l'efficacité des forces de l'ordre : d'indispensables mesures d'exception seraient alors possibles, comme l'assignation à résidence, des perquisitions sans contrôle judiciaire, l'instauration de couvre-feu, la confiscation des armes de toutes catégories, etc…
– En suspendant Schengen, possibilité prévue par les traités, par le rétablissement aussi longtemps que nécessaire des contrôles fixes aux frontières ;
– En augmentant les moyens de la Police et de la Gendarmerie, notamment en armement lourd, afin que les forces de sécurité publique puissent faire face efficacement aux actions de guerre des terroristes.
Ces trois mesures immédiates ayant été prises, il faudra plusieurs semaines pour mettre en œuvre des actions utiles dans différents domaines :
– En faisant voter par le Parlement une loi permettant de mieux contrôler les djihadistes de retour sur le territoire national (déchéance de nationalité possible pour les binationaux et incarcération ou assignation à résidence en territoire éloigné pour ceux de seule nationalité française) ;
– En démantelant les filières de recrutement sur Internet ;
– En intensifiant les efforts de la coalition contre Daesh et en dénonçant son financement par certains pays ;
– En clarifiant notre politique étrangère, notamment à l’égard de la Syrie qui doit être soutenue.
Dans le cadre de l'état d'urgence, il faudra aussi compléter cette action contre le terrorisme par une politique de sécurité publique l'extirpant à la racine, en détruisant notamment les trafics d'armes et de drogue, ainsi que tous les circuits de financement liés à l'économie dite « parallèle », qui pourrissent nos quartiers et constituent un terreau vivace pour le crime, crapuleux comme fanatisé. La plupart des intéressés sont connus, et avec des forces de Police et de Gendarmerie soutenues, la peur changera enfin de camp.