L'annonce du renoncement par le Gouvernement Valls à l'instauration d'une taxe mouillage est incontestablement une bonne nouvelle.
Debout La France s'était opposé à cette nouvelle imposition qui menaçait gravement la filière nautique française et l'ensemble des zones littorales dont l'économie se trouve fortement dépendante des activités du secteur. Ce sont 300.000 emplois indirectes et 4,5 millions de plaisanciers qui peuvent se satisfaire de ce recul du Gouvernement.
Pour mémoire, avec une taxe de 10€ par mètre de bateau par mouillage, le Gouvernement tentait un premier pas vers l'instauration d'une fiscalité supplémentaire étendue à tous les amoureux de la mer.
Ce dispositif, introduit par un amendement parlementaire dont le Ministre n'a pas vu, ou n'a pas voulu voir, les risques aurait permis opportunément à un Gouvernement aux abois de transférer le coût de la gestion des aires marines protégées aux régions et par là-même aux contribuables via une nouvelle taxation.
C'est sous la pression de professionnels et d'amateurs conscients des enjeux, que la Taxe mouillage a été abandonnée. Formons le vœu que ce sursaut de bon sens et de défense des intérêts de la France des territoires ne s'arrête pas là : c'est la Loi NOTRe toute entière que le Gouvernement devrait abandonner.
Gael Nofri
Délégué national à l'Aménagement du Territoire
Elu de la Ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d'Azur